Une personne a été exécutée mercredi en Iran pour le meurtre d'un officier de police, a rapporté Mizan Online, l'organe de l'Autorité judiciaire. «Le tueur avait intentionnellement écrasé avec sa voiture le commandant de police de la ville de Zarandieh alors qu'il arrêtait des contrebandiers au bord d'une autoroute», a-t-on indiqué de même source. Les faits se sont produits le 30 mai 2023 dans la province de Markazi, dans le centre de l'Iran, selon l'agence de la justice.
L'accusé a été condamné à mort conformément au principe de la loi du talion, a précisé Mizan Online. Homicides volontaires et assassinats sont passibles de la peine de mort en Iran, selon le principe de la loi du talion.
Grand nombre d'exécutions
Mais si la famille d'une victime accorde son pardon à un criminel condamné à mort, la sentence n'est pas exécutée. «Les parents de la victime ont refusé de pardonner et la peine de mort a été exécutée à la prison de Saveh ce matin (mercredi)», a précisé Mizan Online.
L'Iran est le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions par an après la Chine, selon l'organisation de défense des droits humains Amnesty International. Téhéran maintient la peine de mort pour plusieurs crimes, notamment le trafic de drogue et les meurtres mais aussi les viols et agressions sexuelles. En décembre, les autorités iraniennes ont exécuté un homme reconnu coupable de l'agression de près d'une soixantaine de femmes à Téhéran.