«Ils peuvent tous se le permettre»
Trump veut que les pays de l'OTAN accordent 5% du PIB à la défense

Le futur président américain réclame une hausse drastique des dépenses militaires de l'OTAN à 5% du PIB. Il menace de retirer le soutien américain si les alliés ne paient pas leur 'juste part' pour leur défense.
Publié: 07.01.2025 à 19:32 heures
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Dernière mise à jour: 07.01.2025 à 20:13 heures
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Donald Trump souhaite que les pays membres de l'OTAN augmentent leurs dépenses de défense (archives).
Photo: Keystone/dpa/Michael Kappeler
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ATS Agence télégraphique suisse

Le président élu Donald Trump a déclaré mardi que les pays de l'Otan devaient accroître leurs budgets de défense à 5% de leur PIB après avoir maintes fois répété que les membres de l'Alliance n'en faisaient pas assez pour assurer leur protection. «Ils peuvent tous se le permettre», a dit le milliardaire républicain, qui prendra ses fonctions le 20 janvier à la Maison Blanche. «Ils devraient être à 5%, pas 2%», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago, en Floride (sud-est).

L'ancien et futur président américain ne fait pas mystère du peu de cas qu'il fait de l'Alliance atlantique, pilier de la sécurité en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, répétant à l'envi que ses membres ne payent pas suffisamment pour la protection des Etats-Unis. Il avait en particulier semé la panique durant la campagne électorale en menaçant de ne plus garantir la protection des pays de l'Otan face à la Russie si ceux-ci ne consacraient pas un budget suffisant à leur défense. «S'ils paient leurs factures, et si je pense qu'ils nous traitent de manière juste, la réponse est absolument que je resterais avec l'Otan», a-t-il déclaré dans une interview récente.

Les pays de l'Otan se sont engagés il y a dix ans, après l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée, à consacrer au moins 2% de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. Ils sont 23 sur 32 à avoir tenu cet engagement. Le chef de l'Alliance atlantique, Mark Rutte, a lui-même prévenu le mois dernier que l'Europe devait dépenser «beaucoup plus» pour assurer sa défense.

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