Pour garantir la sécurité
Envoyer des soldats suisses en Ukraine n'est pas impossible

Le 24 février 2022, la Russie a envahi l'Ukraine. Soutenue par les Occidentaux et menée par son président, Volodymyr Zelensky, l’armée ukrainienne continue de résister à l'agression russe, après plus de trois ans de conflit.
Publié: 31.03.2025 à 11:45 heures
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Dernière mise à jour: 31.03.2025 à 11:47 heures
31.03.2025, 11:40 heures

L'envoi de soldats suisses en Ukraine n'est pas impossible, estime une experte

Photo: IMAGO/HMB-Media

La politologue allemande en sécurité Claudia Major n'exclut pas l'envoi de soldats suisses faisant partie d'une force de paix en Ukraine après un cessez-le-feu. Il ne s'agirait ni d'une mission de l'Union européenne (UE), ni d'une mission de l'Otan, souligne-t-elle.

La question de l'envoi d'une force de paix est discutée par la «coalition des volontaires» que le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer s'efforcent de mettre sur pied, a rappelé l'experte dans une interview publiée lundi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia. Une participation à cette coalition est ouverte.

La Suisse a tout intérêt à garantir un éventuel cessez-le-feu et donc la stabilité en Europe, ajoute Claudia Major, membre de la direction du groupe de réflexion German Marshall Fund.

Le chef de l'Armée Thomas Süssli avait affirmé à la mi-février que la Confédération pourrait mettre à disposition 200 soldats pour une mission de paix dans la zone frontalière entre l'Ukraine et la Russie dans un délai de neuf à douze mois. Il citait en exemple l'engagement militaire suisse au Kosovo.

Source: ATS

31.03.2025, 18:15 heures

Trois ans après Boutcha, Zelensky appelle à l'«unité» pour éviter un nouveau massacre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi à préserver l'"unité» face à la Russie, environ trois ans après un massacre de civils à Boutcha et à un moment où les appels à un cessez-le-feu se font de plus en plus pressants.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi à préserver l'unité face à la Russie.
Photo: AFP

Volodymyr Zelensky, au cours d'un sommet commémoratif dans cette ville de la banlieue de Kiev, a demandé à ses alliés de continuer à soutenir la "défense» de l'Ukraine face à l'invasion russe déclenchée en février 2022.

«S'il vous plaît, souvenez-vous que Boutcha n'est pas un endroit en Ukraine», a-t-il dit. «C'est quelque chose qui peut arriver dans n'importe quel pays européen si notre unité ne fonctionne pas maintenant en vue de tenir la Russie pour responsable de cette guerre.»

L'armée russe est accusée d'avoir massacré des centaines de civils au printemps 2022 à Boutcha. Leurs corps avaient été découverts quand ses soldats s'en étaient retirés, fin mars-début avril.

Source: AFP

31.03.2025, 13:08 heures

La Suède débloque 1,5 milliard d'euros pour aider militairement l'Ukraine

La Suède va fournir une aide militaire de 16 milliards de couronnes, soit 1,5 milliard d'euros, à l'Ukraine, son plus important programme de soutien depuis le début du conflit, a annoncé lundi le gouvernement.

«Nous voulons faire passer le message que nous intensifions notre soutien et que nous en augmentons la force et la portée. Il y a de bonnes raisons de le faire au regard de la très grave situation en Ukraine», a dit le ministre de la Défense Pål Jonson lors d'une conférence de presse.

Source: ATS

31.03.2025, 12:45 heures

Poutine devrait recevoir cette semaine le chef de la diplomatie chinoise

Le président russe Vladimir Poutine devrait recevoir cette semaine le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, qui sera en déplacement en Russie, a annoncé lundi le Kremlin.

«Nous nous attendons à ce que le président Poutine reçoive M. Wang Yi», a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sans donner plus de détails à ce stade. «Ce sont de bons vieux amis et des partenaires», a-t-il ajouté.

Source: AFP

31.03.2025, 12:44 heures

Poutine se dit disposé à parler avec Trump, après ses vives critiques

Vladimir Poutine «reste ouvert à tout contact» avec son homologue américain Donald Trump, a affirmé lundi le Kremlin, après les critiques du locataire de la Maison Blanche à l'encontre du président russe, malgré leur rapprochement entamé depuis plusieurs semaines.

Photo: IMAGO/ITAR-TASS/ Sipa USA

«Le président reste ouvert à tout contact avec le président Trump», a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, précisant qu'«aucun» nouvel appel entre les deux dirigeants n'était «prévu pour l'instant». Donald Trump s'est dit «très énervé» envers son homologue russe, après que ce dernier eut évoqué l'idée d'une «administration transitoire» en Ukraine, sans son président Volodymyr Zelensky.

Source: AFP

31.03.2025, 12:21 heures

Moscou accuse Kiev d'avoir visé des infrastructures énergétiques

La Russie a accusé lundi l'Ukraine d'avoir visé et endommagé des infrastructures énergétiques, en violation d'un fragile accord annoncé la semaine dernière par les Etats-Unis et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.

«La poursuite des attaques délibérées des forces armées ukrainiennes contre les installations énergétiques russes témoigne de l'absence totale d'engagement de la part du régime de Kiev vis-à-vis de ses obligations concernant le règlement du conflit», a dénoncé dans un communiqué le ministère russe de la Défense.

Source: AFP

31.03.2025, 05:05 heures

«Si Zelensky se retire de l'accord sur les terres rares, il aura de gros problèmes»

Le président américain Donald Trump a averti dimanche son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky qu'en cas de rejet d'un accord en discussions sur les minerais, il aura de «gros problèmes».

Photo: AFP

«Je vois qu'il essaie de se retirer de l'accord sur les terres rares. Et s'il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes», a déclaré à bord de l'Air Force One Donald Trump.

Le président américain fait pression sur Zelensky pour qu'il signe un accord permettant aux groupes américains d'exploiter des minerais ukrainiens, tout en tentant de négocier un accord de cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie.

Source: AFP

31.03.2025, 05:04 heures

«Furieux» contre Poutine, Trump menace d'imposer de nouvelles taxes sur le pétrole russe

Le président américain Donald Trump s'est dit «très énervé» et «furieux» contre son homologue russe Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien et a menacé d'imposer de nouvelle taxes sur le pétrole russe, selon une interview accordée dimanche à la chaîne NBC.

Photo: AFP

«Si la Russie et moi ne sommes pas capables de parvenir à un accord pour mettre un terme au bain de sang en Ukraine, et je pense que c'était la faute de la Russie, je vais imposer des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie», a averti Donald Trump, qui prévoit de parler dans les prochains jours à Vladimir Poutine.

Source: AFP

30.03.2025, 14:22 heures

La Russie affirme avoir pris un village dans le centre de l'Ukraine

La Russie a revendiqué ce dimanche la capture d'un village situé à sept kilomètres de la frontière administrative de la région de Dnipropetrovsk, dans le centre de l'Ukraine, une région dans laquelle les forces de Moscou n'ont encore jamais pénétré.

Des unités de l'armée russe «ont libéré le village de Zaporijjia», a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien. Cette localité est située dans la région orientale de Donetsk, mais proche de celle de Dnipropetrovsk, qui la borde sur son flanc ouest.

La Russie a revendiqué en 2022 l'annexion de quatre régions de l'est et du sud de l'Ukraine: celles de Donestsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, en plus de la Crimée annexée en 2014. Elle n'a pas formulé, à ce stade, de revendications territoriales concernant la région de Dnipropetrovsk.

Source: AFP

30.03.2025, 06:35 heures

Les frappes russes de la nuit de samedi à dimanche sont un «crime de guerre», considère Kiev

Kiev a accusé la Russie de «crime de guerre» après une série de frappes aux drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit à samedi à dimanche à Kharkiv, au moment où les tentatives d'arriver à une trêve patinent.

Au total, six frappes ont touché samedi soir deux quartiers de la ville frontalière du nord-est, la deuxième plus peuplée d'Ukraine avant l'invasion russe. «Des immeubles résidentiels privés ont été détruits tandis que des immeubles de bureaux, un centre médical, des locaux commerciaux, des garages et des voitures ont été endommagés», a précisé le ministère des Situations d'urgences.

Photo: keystone-sda.ch

Selon le gouverneur régional Oleg Synegoubov, les deux victimes décédées sont un homme de 67 ans et une femme de 70 ans, tandis qu'une adolescente de 15 ans est grièvement blessée. L'armée a indiqué de son côté qu'un hôpital militaire avait été touché et que «des victimes (étaient) à déplorer parmi les militaires qui étaient soignés». Kiev ne révèle généralement pas d'informations sur ses pertes militaires.

Source: AFP

29.03.2025, 22:42 heures

La Russie a frappé un hôpital militaire à Kharkiv

L'Ukraine a accusé samedi l'armée d'avoir frappé un hôpital militaire à Kharkiv (nord-est), endommageant le bâtiment et faisant des victimes.

«L'hôpital et des immeubles résidentiels voisins ont été endommagés par un drone Shahed», a déclaré l'armée ukrainienne, ajoutant que «selon les premiers rapports, des victimes sont à déplorer parmi les militaires qui étaient soignés».

Kiev ne révèle généralement pas de d'informations sur ses pertes militaires et n'a pas précisé le nombre de soldats blessés. L'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir commis un «crime de guerre» et «violé les normes du droit humanitaire international».

Source: AFP

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