Nouméa s'est réveillée vendredi dans «une situation plus calme et apaisée», selon le représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie. Une école et deux entreprises ont cependant été incendiées après une quatrième nuit de contestation de la réforme électorale.
État d'urgence déclaré
«L'état d'urgence a permis, pour la première fois depuis lundi, de retrouver une situation plus calme et apaisée dans le grand Nouméa, malgré les incendies d'une école et de deux entreprises», a indiqué le haut-commissariat de la République dans un communiqué.
La nuit de jeudi à vendredi a été «marquée par l'arrivée des renforts envoyés» de la France métropolitaine, a ajouté la même source. Le gouvernement avait annoncé quelques heures plus tôt l'envoi d'un millier d'effectifs de sécurité intérieure, en plus des 1700 membres des forces de l'ordre déjà sur place. L'armée s'est également déployée pour «sécuriser» les ports et l'aéroport du territoire, désormais sous le régime de l'état d'urgence décrété par le gouvernement mercredi soir.