Tiphaine Auzière, la fille cadette de Brigitte Macron, s'est confiée dans une rare interview pour lever le voile sur les dessous de la relation entre sa mère et son beau-père, le président français Emmanuel Macron.
Certes, la différence d'âge de près de 25 ans a alimenté les rumeurs les plus folles autour du couple présidentiel français. Mais ce sont surtout les circonstances de leur union qui ont fait polémique. Car à l'époque, Emmanuel Macron était encore mineur, et Brigitte Macron, mariée. Tout cela aurait laissé des traces sur leurs trois enfants.
Le mineur et l'institutrice: première partie
Brigitte Macron, anciennement Brigitte Auzière, était alors l'institutrice d'Emmanuel Macron et dirigeait le club de théâtre. C'est là qu'ils se sont rencontrés. Macron n'avait alors que 17 ans, était dans la même classe que la sœur aînée de Tiphaine, Laurence, et aurait régulièrement sonné chez les Auzière lorsque les premières rumeurs d'une liaison ont commencé à circuler dans la «petite ville de province» où vivait la famille.
Tiphaine Auzière, aujourd'hui âgée de 40 ans, a raconté au magazine français «Paris Match» que «les attaques, les calomnies, les jugements» qui ont suivi avaient été lourds et blessants, même pour elle. La quadragénaire garde le souvenir d'une séparation «douloureuse» de ses parents mariés.
«L'ovni» et l'avocate: deuxième partie
Emmanuel et Brigitte Macron sont mariés depuis 2007. Comme ils n'ont pas eu d'enfants ensemble, le président français a pu consacrer du temps aux enfants de sa femme. Il aurait ainsi aidé Tiphaine Auzière pendant ses études de droit. En 2009, le président français – qui n'a que six ans de plus que sa belle-fille et aurait fréquenté le même gymnase qu'elle – était même présent lorsque Tiphaine Auzière a prêté serment en tant qu'avocate.
Mais bien qu'Emmanuel Macron soit à l'origine du divorce de ses parents, Tiphaine Auzière ne souhaite pas médire au sujet de son beau-père. Car celui qu'elle appelait «l'ovni» se serait finalement révélé «brillant» et «affectueux» avec elle, ses frères et sœurs et sa mère. Jusqu'à être finalement surnommé «le grand». La quadragénaire résume ainsi: «Une séparation familiale peut être un chagrin et une chance, car une recomposition est souvent un enrichissement.»