Il est «vital» de «préserver l'unité de ce parti». C'est par ces mots que l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne a annoncé sa candidature à la tête de Renaissance, le parti d'Emmanuel Macron.
Dans un entretien au «Parisien» publié mercredi, elle a évoqué l'ambition de «rassembler de façon très large». Renaissance, qui doit tenir un Congrès avant la fin novembre, «n'a pas vocation à être une chapelle ou une écurie présidentielle», estime la députée du Calvados, alors que Gabriel Attal, élu à la présidence du groupe à l'Assemblée, pourrait également ambitionner de s'emparer de la direction du parti.
Mais «traditionnellement, il n'est pas d'usage d'être président de groupe en même temps que l'on dirige le parti», estime l'ancienne cheffe du gouvernement.