Cacophonie au RN
Jean-Marie Le Pen chante avec des néonazis, sa fille porte plainte

Dans une vidéo révélée lundi par Mediapart, Jean-Marie Le Pen pousse la chansonnette avec des musiciens néonazis. Pour Marine Le Pen, ces derniers ont profité de la vulnérabilité de son père de 96 ans.
Publié: 01.10.2024 à 11:03 heures
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Dernière mise à jour: 03.10.2024 à 18:28 heures
Sur une vidéo, Jean-Marie Le Pen chante aux côtés de Match Retour, un groupe de rock néonazi.
Photo: Capture d'écran Mediapart
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Solène MonneyJournaliste Blick

Au moment où Jean-Marie Le Pen devait comparaître au tribunal correctionnel de Paris dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Rassemblement national (RN), lundi 30 septembre, une vidéo a fuité, le mettant lui et ses filles dans l'embarras.

Dans des images révélées par Mediapart, l'ancien président du Front national (renommé Rassemblement national depuis) chante, tout sourire, des chansons paillardes avec Match Retour, un groupe de rock… néonazi. Au contraire de son père, cette situation ne fait pas rire Marine Le Pen. Au point qu'elle affirme désormais vouloir plainte contre le groupe de musique.

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Une chanson homophobe

Sur la vidéo, l'ancien président du Front national semble totalement adhérer aux propos nazis du groupe. On entend notamment les rockeurs chanter gaiment: «Je vais t’faire courir le rouquin, je vais t’rattraper, t’iras pas bien loin.» Une référence aux paroles homophobes tenues par Jean-Marie Le Pen en 1997. Mediapart affirme que les images ont été tournées le samedi 28 septembre.

Sollicitée par BFMTV, Marine Le Pen confirme qu'elle va déposer plainte pour «abus de faiblesse» contre le groupe de musique. Elle ajoute souhaiter attaquer en justice «les personnes qui ont permis à ces musiciens de rentrer au domicile». Avec ses sœurs, la cheffe de file des députés du RN estime être garante «de la protection de la santé et de l'image» de son père de 96 ans, confie-t-elle à la chaîne française d'information continue. En avril dernier, l'ancien député européen d'extrême droite avait d'ailleurs été placé sous la tutelle de ses trois filles.

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