Elle ne pouvait plus quitter le pays à cause du coronavirus
Coincée au Costa Rica, une Américaine ouvre un incroyable hôtel de luxe

Une Américaine voulait passer des vacances au Costa Rica avec sa famille. Contrainte d'y rester en raison du Covid, elle en a profité pour réaliser son rêve.
Publié: 19.08.2023 à 16:29 heures
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Stefanie Tannenbaum a passé des vacances au Costa Rica en 2020.
Photo: Instagram
Jenny Wagner

Ce ne devaient être que de courtes vacances au paradis, mais la pandémie de coronavirus en a décidé autrement. L'histoire débute en février 2020. Stefanie Tannenbaum part en vacances au Costa Rica avec son partenaire et son fils de dix mois. Pour l'avoir déjà visitée, la New-Yorkaise connaît bien la ville de Nosara, qui compte moins de 5000 habitants. C'est ici qu'elle et sa famille sont rattrapées par le lockdown, alors que le Covid enfièvre le monde. En raison des restrictions, comme tant d'autres personnes, la famille n'est plus autorisée à quitter le pays.

C'est alors que, au lieu de rester passive, Stefanie Tannenbaum décide de réaliser le rêve de sa vie. L'Américaine voulait construire quelque chose pour elle-même depuis toujours. «Tout cela était bien sûr très stressant. Mais j'ai trouvé très paisible d'être à Nosara», raconte-t-elle à CNN. Stefanie Tannenbaum prend toutes ses économies en main et ouvre un hôtel de luxe. «C'était une décision risquée», concède-t-elle.

Comme dans (certaines) bonnes histoires, les habitants de la petite localité du Costa Rica mettent la main à la pâte et l'aident: «J'ai eu l'impression que nous réalisions notre rêve tous ensemble», raconte Stefanie Tannenbaum, dont il faut souligner qu'elle avait déjà travaillé dans la gestion hôtelière.

576 francs par nuit

Près de quatre ans plus tard, Stefanie Tannenbaum ne regrette absolument pas sa décision. «Aux États-Unis, je me sentais seule et isolée», explique-t-elle. Mais au Costa Rica, il règne un tout autre sentiment de communauté. Certains des habitants qui l'ont aidée sont devenus ses meilleurs amis.

Après 14 mois de travail acharné, elle a ouvert l'hôtel Sendero. Au milieu du paradis, elle a créé une oasis durable qui devient un lieu de retraite pour les touristes. Sur Booking, l'hôtel est noté 9,4 étoiles. En haute saison, en décembre, une nuit coûte 576 francs pour deux adultes.

Au lieu d'abattre des arbres, l'hôtel a été construit autour d'eux. L'école de surf, le studio de yoga et la galerie d'art sont gérés par des habitants de Nosara. Stefanie Tannenbaum se qualifie elle-même de «cofondatrice», relavant encore une fois qu'elle n'aurait jamais pu y parvenir sans l'aide des habitants.

L'Américaine a profité de la pandémie de coronavirus pour se construire une nouvelle vie. Aujourd'hui, elle souhaite également obtenir la nationalité costaricienne. «J'ai essayé de trouver qui j'étais et je l'ai trouvé ici.»

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