La vice-présidente Kamala Harris effectue une tournée éclair dans trois Etats clés de l'est du pays -Pennsylvanie, Michigan et Wisconsin- en compagnie de l'ancienne parlementaire républicaine Liz Cheney, farouche adversaire de Donald Trump.
De son côté, l'ancien président est en Caroline du Nord (sud-est), un autre Etat clé de l'élection, durement touché par un ouragan fin septembre et où ses soutiens diffusent des informations mensongères sur les aides gouvernementales.
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La cible du jour pour Kamala Harris: des banlieues résidentielles de Pennsylvanie, du Michigan et du Wisconsin, et plus particulièrement celles où l'ancienne ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley, avait réussi à prendre des voix à l'ancien président pendant la primaire républicaine.
A Malvern (Pennsylvanie), parlant de sa volonté de «tourner la page», elle a estimé que la domination de M. Trump sur la politique américaine depuis son élection surprise en 2016 avait conduit les Américains à «se braquer les uns contre les autres» et avait «épuisé» le pays.
Et elle a mis en garde les électeurs: «A bien des égards, c'est un homme peu sérieux. Mais (s'il est élu), les conséquences seront, elles, extrêmement sérieuses».
Un argumentaire appuyé par Liz Cheney qui a expliqué que son soutien à la vice-présidente n'avait pas été un «choix difficile à faire» en tant que responsable politique mais aussi «comme mère». «Je sais à quelle vitesse les démocraties peuvent s'effondrer», a-t-elle dit.
«Mon adversaire s'est fait un point d'honneur d'admirer les dictateurs et les autocrates du monde entier», a poursuivi Kamala Harris. «Si Donald Trump était président, Vladimir Poutine serait assis à Kiev».