Discours sur l'état de l'union
«Je ne plierai pas» face à Poutine, promet Biden

Le président américain Joe Biden a assuré jeudi qu'il ne «plierait pas» face à son homologue russe Vladimir Poutine, dans son discours sur l'état de l'union. Il a exhorté le congrès américain à voter l'aide à l'Ukraine pour «arrêter Poutine» dans son invasion.
Publié: 08.03.2024 à 06:14 heures
Joe Biden a averti Vladimir Poutine, qu'il ne pliera pas sur l'Ukraine.
Photo: MICHAEL REYNOLDS

Le président démocrate a accusé son prédécesseur et probable adversaire républicain à l'élection présidentielle de novembre, Donald Trump, de «se soumettre» à Vladimir Poutine.

«Je vous assure que Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine. Mais l'Ukraine peut arrêter Poutine si nous la soutenons et lui fournissons les armes dont elle a besoin pour se défendre», a-t-il assuré, exhortant le Congrès à débloquer l'aide à Kiev, gelée depuis des moins par les querelles partisanes entre démocrates et républicains.

«C'est tout ce que demande l'Ukraine. Elle ne réclame pas de soldats américains», a-t-il ajouté.

«Mon message au président Poutine, que je connais depuis longtemps, est simple: nous ne laisserons pas tomber. Nous ne plierons pas. Je ne plierai pas», a-t-il martelé.

«Liberté et démocratie sont attaquées»

«Depuis le président Lincoln et la guerre de sécession, jamais notre liberté et démocratie n'ont été attaquées dans notre pays comme elles le sont aujourd'hui», a déclaré le démocrate.

Joe Biden a assuré qu'il ne «plierait pas» face au président russe Vladimir Poutine, exhortant le congrès à voter l'aide à l'Ukraine pour «arrêter Poutine». Le président démocrate a accusé son adversaire républicain à la présidentielle de novembre, Donald Trump, de «se soumettre» à Vladimir Poutine

Joe Biden a également vanté son bilan économique. «J'ai hérité d'une économie qui était au bord du gouffre. A présent, notre économie est littéralement enviée par le monde entier. 15 millions d'emplois ont été créés en trois ans, c'est un record. Et le taux de chômage est le plus bas depuis 50 ans».

Pour «un cessez-le-feu immédiat» de 6 semaines à Gaza

«Je travaille d'arrache-pied pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat d'au moins six semaines», qui permettrait la libération des otages israéliens retenus à Gaza, a-t-il déclaré dans son discours au congrès sur l'état de l'union.

Il a appelé le gouvernement israélien à «laisser entrer davantage d'aide humanitaire à Gaza», soulignant que l'aide humanitaire «ne peut être une considération secondaire ni une monnaie d'échange».

Dans son discours à la nation, le président américain a aussi annoncé la construction d'un port temporaire à Gaza pour acheminer davantage d'aide dans le territoire palestinien, où les espoirs d'une trêve rapide entre Israël et le Hamas s'amenuisent.

(ATS)

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