Déjà trois décès
Explosion des cas et une première propagation locale de variole du singe

La variole du singe a fait deux décès supplémentaires dans des pays où elle n'est pas endémique. Des premiers cas de propagation locale ont été identifiés, affirme l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève.
Publié: 07.07.2022 à 12:51 heures
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Dernière mise à jour: 07.07.2022 à 13:47 heures
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus va réunir prochainement un nouveau Comité d'urgence sur la variole du singe à Genève (archives).
Photo: SALVATORE DI NOLFI

Selon les chiffres publiés par l’OMS mercredi soir, plus de 6000 cas confirmés ont été observés depuis début janvier dans des dizaines de pays, dont la Suisse. En une dizaine de jours, ils ont augmenté de 77%.

Pour la première fois, certains d’entre eux n’ont aucun lien épidémiologique avec les Etats d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale où la maladie est endémique. Pourtant, une dizaine de pays n’ont plus observé de nouvelles infections depuis plus de trois semaines, la période maximale d’incubation.

Une nouvelle urgence sanitaire?

Parmi les symptômes de la variole du singe, une forte fièvre se change rapidement en éruption cutanée. Très souvent sans conséquence, la pathologie ne dure que deux à trois semaines. Un vaccin existe, mais l’OMS ne recommande pour le moment pas de campagne massive dans les différents pays.

Désormais, trois personnes au total sont décédées, contre une dans la précédente évaluation de l’OMS. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait également affirmé mercredi qu’il prévoirait à nouveau un Comité d’urgence dans deux semaines au plus tard pour se prononcer sur une possible urgence sanitaire de portée internationale.

(ATS)

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