Malgré le recul du nombre de nouvelles contaminations, au plus bas depuis février, «les décès ne diminuent pas aussi rapidement», a dit à la presse le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. La semaine dernière, leur nombre est resté similaire à la semaine précédente et ils atteignent plus de 10'000 chaque jour.
Autre préoccupation, de nombreux pays observent «une augmentation inquiétante» aussi bien des infections que du nombre des nouvelles victimes. Notamment en Afrique, une région où l'accès aux vaccins ou à d'autres technologies contre la pandémie est le moins important.
Selon une récente étude, cette zone est confrontée au taux de mortalité le plus élevé parmi les personnes les plus durement affectées par le coronavirus. «Le virus circule plus rapidement que la distribution de vaccins», a encore ajouté M. Tedros.
«Il faut plus de vaccins et plus vite»
Le directeur général a aussi rappelé à la presse ses remarques après l'annonce par le G7 d'un don de 870 millions de doses, en plus de celles déjà promises, d'ici la fin de l'année prochaine. Mais il en faut 11 milliards pour immuniser au moins 70% de la population mondiale d'ici le prochain sommet du G7 dans un an, a-t-il insisté. «Il nous en faut plus et plus vite», a-t-il aussi dit.
L'accélérateur contre la pandémie, piloté par l'OMS et d'autres acteurs internationaux et dont fait partie Covax, a besoin de plus de 16 milliards de dollars pour être financé cette année entièrement. Les pays ont «les ressources» pour les atteindre, a fait remarquer le responsable de ce dispositif au sein de l'organisation Bruce Aylward.
Lundi, l'OMS a dévoilé une nouvelle initiative pour améliorer la recherche sur l'amélioration des masques avant la prochaine pandémie. Celle-ci portera aussi sur l'utilisation des nouvelles technologies.
(ATS)