«Nos enfants et nos concitoyens nous regardent et ils attendent de nous un engagement concret», a affirmé le président de la Confédération au sommet de plus de 130 dirigeants au deuxième jour de la COP26. Un enfant actuel en Suisse verra quatre fois plus de situations extrêmes que ses grands-parents et cinq fois plus de vagues de chaleur, a-t-il dit.
Le pays est très affecté par le changement climatique, a rappelé M. Parmelin. Sans mentionner la Chine qui vise 2060, il affirme que tous les grands émetteurs notamment devraient atteindre la neutralité carbone «au plus tard» en 2050, comme Berne l'a prévu.
«Mais cela ne suffit pas», a-t-il ajouté. Et de souhaiter dès 2030 des objectifs importants, en faisant l'un des défis de cette COP26. Une date à laquelle la Suisse veut avoir atteint une réduction de moitié de ses émissions de gaz à effet de serre.
Autre volonté suisse rappelée par le président de la Confédération, il faut éviter un double comptage des efforts compensés auprès d'un autre pays. De même que la prise en considération de réductions déjà menées dans le passé.
M. Parmelin a appelé les dirigeants à «mobiliser les moyens financiers nécessaires pour concrétiser notre ambition». «Tous les pays qui ont aujourd'hui la capacité de le faire doivent soutenir ceux qui ont besoin» d'une assistance.
La réunion de deux semaines doit tenter d'aboutir à une voie vers un financement collectif pour l'après-2025. La Suisse va donner 10 millions de francs supplémentaires au Fonds d'adaptation pour le climat et environ 7,3 millions de francs à la Coalition pour le climat et l'air pur, a encore affirmé M. Parmelin.
Les Etats riches ont été critiqués pour avoir manqué leur objectif de mobiliser 100 milliards de dollars publics et privés par an dès 2020 pour accompagner les pays en développement. Le président américain Joe Biden a annoncé récemment une nouvelle enveloppe, insuffisante pour ce montant.
(ATS)