La température moyenne n'est pas le seul record battu l'an dernier. Du recul des glaciers à la chaleur à la surface des océans en passant par la montée des eaux ou les gaz à effet de serre, des indicateurs ont atteint des plus hauts, a annoncé l'ONU mardi à Genève.
C'est «du jamais vu», a estimé l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un rapport. Dès avril, la température à la surface des mers a atteint des records chaque mois, surtout l'été. Plus de 90% des océans ont fait face à des vagues de chaleur à un moment donné l'année dernière. Les glaciers ont reculé d'environ 10%, notamment en Suisse.
Le volume de l'Antarctique a atteint un plus bas en plus de 40 ans en février 2023, puis un volume inférieur à d'habitude sur la période de juin à novembre. Sans atteindre un record, l'Arctique était aussi en dessous de la normale.
Et les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre étaient en 2022 les plus importantes jamais observées. Plusieurs stations d'évaluation montrent une nouvelle augmentation l'année dernière, dit l'OMM.
(ATS)