Les deux dirigeants doivent avoir un long entretien pour la première fois dans leurs rôles présidentiels lundi sur l'île indonésienne de Bali, à la veille du sommet du G20 qui rassemble les plus grandes économies mondiales.
«Nous sommes en concurrence. Le président Biden reconnaît cela, mais il veut s'assurer que la concurrence ait des limites, que nous construisions des garde-fous, que nous ayons un code de la route clair et que nous fassions tout cela pour s'assurer que la concurrence ne devienne pas un conflit», a indiqué la Maison-Blanche. Le président américain a le soutien de ses «alliés et partenaires» pour cette politique, a indiqué un responsable américain à des journalistes.
«Il y a un large soutien à nos intentions de construire un terrain favorable pour notre relation et augmenter les communications de façon responsable», a-t-il ajouté. De forts enjeux pèsent sur l'entretien pour stabiliser la relation entre Pékin et Washington, mais les attentes sont relativement basses.
Tensions multiples
Les deux dirigeants se sont entretenus par téléphone ou vidéo à cinq reprises depuis que Joe Biden est entré à la Maison-Blanche en 2021, mais ils se connaissent depuis 2017.
Outre le refus de la Chine de condamner l'invasion russe, Washington et Pékin sont à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits fondamentaux dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan. Joe Biden veut notamment presser Pékin de jouer de son influence pour modérer la Corée du Nord qui vient de procéder à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire le 7e essai nucléaire de son histoire.
«Le monde s'attend» à ce que les deux pays travaillent ensemble sur certains sujets et «nous, en tant que nation responsable, certainement nous croyons que nous devons le faire», a poursuivi le responsable.
(ATS)