Attaque en Pennsylvanie
Avant de viser Trump, le tireur a survolé le site avec un drone

Le jeune tireur qui a tenté d'assassiner l'ex-président américain Donald Trump à l'occasion d'un meeting de campagne en Pennsylvanie a survolé les lieux avec un drone deux heures avant le début de l'événement. C'est ce qu'a affirmé mercredi le directeur du FBI.
Publié: 24.07.2024 à 22:07 heures
Le tireur avait ouvert le feu sur Donald Trump le 13 juillet, depuis un bâtiment surplombant le meeting où le candidat républicain se trouvait.
Photo: Gene J. Puskar
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ATS Agence télégraphique suisse

Installé sur un toit d'un bâtiment surplombant le meeting à Butler, le tireur âgé de 20 ans avait ouvert le feu samedi 13 juillet, peu après 18h00, sur le candidat républicain, le blessant légèrement à l'oreille et entraînant la mort d'un participant d'une cinquantaine d'années et blessant deux autres personnes, avant d'être abattu.

Le drone et la manette de guidage ont été retrouvés dans le véhicule du tireur, avec des engins explosifs «plutôt basiques», activables à distance. L'enquête n'a en revanche pour l'heure pas permis de préciser les motivations du tireur, a par ailleurs reconnu le patron du FBI (la police fédérale), Christopher Wray, «mais nous continuons à chercher».

Démission de la chef du Secret Service

Il a en revanche précisé que huit douilles ont été retrouvées sur le toit. Le tireur a «réalisé de nombreuses recherches sur divers personnalités», sans qu'un objectif précis ne soit identifié, mais «à partir du 6 juillet, il s'est concentré plus spécifiquement sur l'ancien président Trump et son meeting», a ajouté M. Wray.

Parmi les recherches réalisées, le tireur a interrogé le moteur de recherche de Google «sur quel était la distance à laquelle (Lee Harvey) Oswald était de (John F.) Kennedy», en référence à l'auteur présumé de l'assassinat du président américain en 1963.

La réaction du Secret Service, en charge de la protection des hautes personnalités politiques américaines, a été vivement critiquée alors que des spectateurs avaient signalé aux autorités, peu avant les tirs, la présence d'un homme armé lors du meeting.

La directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, a annoncé mardi sa démission, après avoir reconnu devant une commission d'enquête du Congrès la faillite de son agence pour empêcher la tentative d'assassinat.

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