Trump s'en prend à la Chine à cause de Boeing et du fentanyl
Donald Trump a vivement critiqué jeudi sur son réseau Truth Social le refus par Pékin de prendre livraison d'avions neufs de l'américain Boeing, jugeant que «ce n'était qu'un petit exemple de ce que la Chine (faisait) subir aux Etats-Unis depuis des années».
Le président américain, qui concentre désormais ses attaques commerciales contre la deuxième puissance mondiale, a appelé Boeing à «mettre la Chine en défaut», sans préciser ce qu'il entendait par là.
Sur un autre sujet, le républicain a estimé que «le fentanyl venu de Chine continuait à inonder» les Etats-Unis, ajoutant: «il faut que cela cesse, MAINTENANT!».
Source: AFP
Trump s'en prend violemment à Harvard, une «institution antisémite» et «une menace pour la démocratie»
Donald Trump, en conflit ouvert avec la prestigieuse université Harvard, l'a accusée jeudi d'être une «institution antisémite d'extrême gauche» et une «menace pour la démocratie», dans un long message sur son réseau Truth Social.
«Cet endroit est un foutoir progressiste» et «accepte des étudiants du monde entier qui veulent détruire notre pays», écrit encore le président américain.
Source: AFP
Nucléaire: des discussions techniques entre l'Iran et les Etats-Unis reportées à samedi
Les discussions techniques entre experts iraniens et américains sur le nucléaire, prévues mercredi à Oman, ont été reportées à samedi, jour où se tiendra également une nouvelle session officielle entre les deux pays. L’Iran continue de défendre son programme nucléaire civil face aux accusations occidentales.
Depuis le retrait américain de l’accord nucléaire en 2018, les tensions restent vives, mais les récents échanges ont été jugés positifs par les deux parties. Washington maintient sa pression tout en appelant à un nouvel accord.
Parallèlement, l’Iran intensifie ses contacts avec la Chine, la Russie et l’AIEA, cherchant à consolider ses soutiens internationaux tout en poursuivant les négociations.
Les discussions commerciales avec la Chine se passent «très bien», assure la Maison Blanche
Les discussions entre la Chine et les Etats-Unis pour trouver un accord commercial entre les deux puissances avancent «très bien», a assuré mardi la Maison Blanche.
«Nous avançons très bien sur la question d'un potentiel accord commercial avec la Chine», a déclaré Karoline Leavitt, la porte-parole de l'exécutif américain, ajoutant que les discussions «vont dans le bon sens».
Des dizaines d'universités américaines dénoncent l'«interférence politique» de l'administration Trump
Des dizaines d'universités américaines, dont Yale, Princeton et Harvard, ont dénoncé mardi «l'interférence politique» de l'administration Trump.
«Nous parlons d'une seule voix contre l'ingérence gouvernementale sans précédent et l'interférence politique qui menacent l'enseignement supérieur américain», ont déclaré la centaine de signataires de cette déclaration commune, qui rassemble présidents d'universités et responsables d'associations.
Source: AFP
La Maison Blanche dément les rumeurs sur l'expulsion de Pete Hegseth
Lundi de Pâques, plusieurs médias ont rapporté que la Maison Blanche chercherait un successeur au secrétaire à la Défense, Pete Hegseth. La rumeur a émergé après que ce dernier aurait partagé des informations militaires sensibles avec des membres de sa famille, plaçant l’administration Trump dans une position délicate.
Selon la plateforme d’information NPR, qui cite un responsable américain anonyme, le processus de remplacement serait déjà en cours.
Mais la Maison Blanche a réagi en quelques minutes. Sur le compte officiel Rapid Response 47, elle a fermement démenti ces informations.
La porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, a assuré lundi que «la Maison Blanche est unie derrière lui» et a salué le travail «phénoménal» de Pete Hegseth, âgé de 44 ans.
L'ex-porte-parole du Pentagone promet de nouvelles révélations explosives sur Pete Hegseth
Le scandale Signal s’aggrave, et Pete Hegseth est dans la ligne de mire. Après avoir partagé par erreur des informations confidentielles d’abord avec un journaliste, puis avec sa propre famille, les révélations embarrassantes s’enchaînent. Et selon l’ancien porte-parole du Pentagone, John Ullyot, ce n’est que le début.
Dans une tribune publiée dimanche par Politico, John Ullyot affirme que le Pentagone est en proie à un «chaos total», miné par les dysfonctionnements, les rivalités internes et les faux pas en série. Il va même plus loin, prédisant une chute imminente pour Pete Hegseth et prévient de nouvelles révélations «explosives» sur Pete Hegseth et son ministère. «Le bâtiment est en désordre sous la direction de Hegseth», écrit-il. Et de conclure: «Ce dysfonctionnement est devenu une distraction majeure pour le président, qui mérite mieux de ses plus hauts responsables.»
John Ullyot, qui a quitté le Pentagone la semaine dernière, dresse un constat accablant: selon lui, le département est en plein effondrement. Il accuse l’équipe de Pete Hegseth d’avoir menti sur les raisons du renvoi de trois hauts fonctionnaires, affirmant qu’aucun d’eux n’aurait divulgué d’informations sensibles aux médias.
L’ancien porte-parole fustige aussi la gestion chaotique du scandale Signal, dans lequel Hegseth est accusé d’avoir partagé des données militaires confidentielles via une messagerie sécurisée. Et il évoque d'autres fuites, tout aussi embarrassantes, qui affaibliraient encore davantage l’administration.
Source: Politico
Le vice-président américain JD Vance est arrivé en Inde pour parler commerce
Le vice-président américain JD Vance a entamé lundi une visite de quatre jours en Inde sous le signe du commerce, au moment où New Delhi tente de négocier les droits de douane américains sur ses produits.
L'Inde est sous la menace de taxes de 26% sur ses exportations vers les Etats-Unis annoncées par Donald Trump, qui a suspendu le 9 avril leur entrée en vigueur pendant 90 jours.
Nombre de pays, dont la troisième économie d'Asie, entendent saisir l'opportunité de ce sursis pour conclure un accord. Washington et New Delhi sont déjà en négociations pour le premier volet d'un tel accord commercial.
J.D. Vance reçu au Vatican après les critiques du pape sur la politique migratoire américaine
Le vice-président américain J.D. Vance est arrivé ce samedi 19 avril au Vatican, pour s'entretenir avec le cardinal italien Pietro Parolin ainsi que Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats. Il espère également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie. Celle-ci n'a pour l'instant pas été évoquée.
Des fractures idéologiques profondes séparent toutefois les deux hommes: le chef des 1,4 milliard de catholiques prône une Eglise plus ouverte et défend l'accueil des migrants tandis que J.D. Vance veut faire de son pays une forteresse aux valeurs conservatrices. Il est très critique envers les positions du pape sur les migrants, les fidèles LGBT+ ou certaines questions de justice sociale.
En février, François s'était attiré les foudres de la Maison Blanche en condamnant, dans une lettre aux évêques américains, les expulsions massives de migrants voulues par Donald Trump. Le souverain pontife avait déjà critiqué en 2024 la campagne électorale américaine en qualifiant de «folie» les attitudes hostiles aux migrants.
Source: AFP
La Cour suprême américaine suspend les expulsions de migrants vénézuéliens
Le président américain Donald Trump a invoqué le mois dernier la loi sur les ennemis étrangers (Alien Enemies Act) de 1798, jusqu'alors utilisée uniquement en temps de guerre, pour arrêter des migrants vénézuéliens accusés d'appartenir au gang Tren de Aragua, avant de les expulser vers une prison de haute sécurité au Salvador. La Cour suprême des Etats-Unis a suspendu samedi ces expulsions.
«Le gouvernement est tenu de n'expulser aucun membre de cette catégorie de détenus aux Etats-Unis jusqu'à nouvel ordre de ce tribunal», indique l'ordonnance de la Cour. Cette décision fait suite à un recours en urgence déposé par des avocats spécialisés en droits humains afin de stopper l'expulsion de migrants actuellement détenus dans un centre au Texas.
L'Union américaine pour les libertés civiles (American Civil Liberties Union) a indiqué dans son recours en urgence vendredi soir que le groupe de Vénézuéliens détenus au Texas avait été informé qu'ils seraient «expulsés de manière imminente» en vertu de la loi sur les ennemis étrangers.
Les avocats de plusieurs Vénézuéliens déjà expulsés ont affirmé que leurs clients n'étaient pas membres du Tren de Aragua, n'avaient commis aucun crime et qu'ils avaient été ciblés principalement en raison de leurs tatouages. Donald Trump, qui a fait campagne en promettant d'expulser des millions de migrants sans papiers, a accusé le Venezuela de «se livrer à une invasion» des Etats-Unis avec l'entrée de membres présumés de ce gang latino-américain.