A cause d'une «petite fuite d'hélium»
La mission-test de Starliner encore reportée

La NASA a annoncé vendredi un nouveau report de la première expédition spatiale du vaisseau Starliner. En cause: «une petite fuite» nécessitant des «évaluations». Le départ est reporté au 25 mai.
Publié: 18.05.2024 à 07:01 heures
Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau Starliner est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS avec quatre ans de retard sur SpaceX (archives).
Photo: John Raoux
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ATS Agence télégraphique suisse

Enième report pour le premier vol spatial avec équipage du vaisseau Starliner: le décollage est désormais prévu le 25 mai, soit quelques jours plus tard que prévu, afin de «poursuivre l'évaluation» d'une «petite fuite» sur le vaisseau, a annoncé vendredi la NASA.

Le lancement de cette mission vers la station spatiale internationale (ISS), cruciale pour le constructeur de la capsule Boeing et attendue depuis des années, avait été annulé au dernier moment la semaine dernière, alors que les deux astronautes formant l'équipage étaient déjà installés à bord.

«Petite fuite d'hélium»

La raison était alors un problème identifié sur une valve de la fusée, qui a été réglé depuis lors. Mais dans l'intervalle, une «petite fuite d'hélium» a été détectée sur le module de service du vaisseau lui-même, perché au sommet de la fusée.

Le décollage devait jusqu'ici être retenté en Floride mardi, le 21 mai, mais est désormais visé au plus tôt le 25 mai, a annoncé la NASA, qui a commandé ce véhicule à Boeing il y a dix ans pour transporter ses astronautes vers l'ISS.

«Ce délai supplémentaire permet aux équipes de poursuivre l'évaluation» de la fuite, a écrit l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, sont entre-temps rentrés à Houston, au Texas, où ils patientent.

Boeing joue gros

Ce nouveau report intervient alors que le programme de développement de Starliner a été marqué par une série de mauvaises surprises, entraînant des années de retard.

Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS avec quatre ans de retard sur SpaceX, qui sert déjà de taxi spatial à la NASA.

L'agence spatiale américaine souhaite disposer d'un deuxième véhicule afin de mieux pouvoir gérer d'éventuelles situations d'urgence ou problèmes sur l'une des capsules.

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