Les images ont fait le tour du monde. Lors du Festival de Cannes, l'ancienne membre des Destiny's Child Kelly Rowland s'est montrée agressive envers une employée de la sécurité.
Cette dernière a énergiquement poussé l'actrice à mettre fin à son apparition sur le tapis rouge. Dans une interview ultérieure avec l'agence de presse AP, Kelly Rowland a clairement indiqué qu'elle était certaine d'avoir été traitée injustement en raison de sa couleur de peau: «Il y avait d'autres femmes qui ne me ressemblaient pas. Elles n'ont pas été insultées, repoussées ou invitées à partir.»
Une actrice en vient aux mains
Peu de temps après, la même employée de sécurité a évincé la star de la K-Pop YoonA alors qu'elle s'apprêtait à poser devant les photographes. La Coréenne était visiblement irritée d'être la seule à être expulsée du tapis rouge, alors que d'autres invités américains ont pu y rester.
Le lendemain, l'actrice dominicaine Massiel Taveras a été expulsée sans ménagement du tapis rouge. Celle-ci en est même venue aux mains lorsque l'employée de sécurité a voulu l'empêcher de déployer sa gigantesque traîne. Sur les réseaux sociaux, des accusations de racisme se sont alors multipliées pour expliquer ces trois incidents. Les représentants du festival de Cannes ne se sont pas exprimés.
Accusations «ridicules»
Face au «Daily Mail», l'employée de sécurité a été défendue par ses collègues. On travaille sous une forte pression et les accusations de racisme sont ridicules. «Il y a un horaire strict et même les célébrités doivent respecter les règles», expliquent-ils.
Ces images font presque oublier que la Palme D'or a été décernée au réalisateur Sean Baker. À 53 ans, il a reçu la plus haute distinction cannoise pour son film «Anora», une tragicomédie sur une strip-teaseuse qui épouse un oligarque russe.