Nombreux sont ceux qui disent des idioties (on dit ça ainsi, à défaut de pouvoir les décrire autrement), et sont en plus persuadés qu’ils sont dans le vrai. Voici quelques-unes des déclarations les plus courantes et les plus exaspérantes sur le vin.
«Je ne bois que…» ou «Je ne bois pas de…»
Il est impossible que cette phrase se termine bien. L’univers du vin est si vaste, il existe des milliers de cépages différents et autant de terroirs uniques. Il serait absurde de se limiter volontairement à une infime partie.
«En fait, ça se prononce comme ça…»
Certes, c’est cool d’être capable de prononcer les noms de tous les cépages correctement, du assyrtiko au zibibbo, mais c’est encore plus cool de ne pas expliquer aux autres comment les prononcer! Personne n’aime les je-sais-tout.
«Je n’achète que des vins qui ont 90 points ou plus»
Se baser uniquement sur les notes des autres, c’est passer à côté du meilleur. Certes, les points évitent d’acheter de la piquette: toutefois, ce sont les goûts individuels et la curiosité qui devraient servir de guide dans le monde du vin. Il y a tant à découvrir, et je vous promets que vous trouverez des vins sans points qui seront exceptionnels, mais aussi très abordables.
«Les rosés ou les blancs sont des vins pour femmes»
Non. Ne dites jamais cela. Jamais. Il n’existe pas de vins pour femmes.
«Les vins avec des bouchons à visser sont bon marché et de mauvaise qualité»
Le bouchon, qu’il soit en liège ou à visser, n’est en aucun cas une indication de la qualité du vin.
«On ne boit jamais de vin rouge avec du poisson»
Le Champagne, le Gamay et le Beaujolais aimeraient dire un mot à ce sujet.
«Comment connais-tu le goût du cuir?»
Souvent, le vin est décrit avec des mots qui permettent à la plupart des gens de s’en faire une idée. Par exemple, la note caractéristique d’un Tempranillo est décrite par le cuir. Alors, évidemment, les experts du vin ne se réunissent pas pour goûter leur canapé en cuir – quoique, qui sait!