La tombe royale de Meret-Neith en Égypte est au cœur de nouvelles découvertes archéologiques. Sous la direction de l'archéologue Christiana Köhler de l'université de Vienne, une équipe de chercheurs autrichiens, allemands et égyptiens a commencé à percer les secrets de cette reine influente de la première dynastie, qui a vécu environ 3000 ans avant notre ère.
Ce mardi 10 octobre, l'université de Vienne a annoncé avoir retrouvé dans la chambre funéraire des centaines d'amphores en terre cuite bien conservées. Certaines étaient même encore scellées et contenaient des restes de vin vieux de 5000 ans ainsi que des pépins de raisin parfaitement conservés.
Selon l'université de Vienne, la reine Meret-Neith était une personnalité remarquable. Sa tombe monumentale dans le premier cimetière royal d'Égypte, à Abydos, témoigne de la position de pouvoir exceptionnelle qu'elle occupait. Les dernières découvertes laissent penser aux chercheurs que la reine Meret-Neith était peut-être la première femme pharaon d'Egypte ancienne, bien avant la reine Hatchepsout, qui a accédé au pouvoir pendant la 18ᵉ dynastie.
Les premiers témoignages d'une tradition viticole égyptienne figurent dans de nombreuses chambres funéraires, décorées de peintures représentant des motifs de vin et des informations sur la vinification telle qu'elle était faite à l'époque. Aujourd'hui, les amphores en terre cuite sont à nouveau de plus en plus utilisées dans la production de vin, comme par exemple en Valais (Albert Mathier & Fils), à Bordeaux (Château Les Carmes Haut-Brion), ou à Gigondas (Domaine Santa Duc). Comme le bois, l'argile poreuse n'est pas totalement étanche à l'air et permet ainsi un apport faible mais continu d'oxygène.