De toutes les recettes que vous lirez ici, c'est certainement celle que j'ai faite le plus de fois. Elle est tirée de «Version originale» de Jamie Oliver, un livre sorti en 2006. A force de la répéter, je la fais un peu à ma façon mais j'aime bien aussi retourner de temps en temps à la version… originale.
Cette recette est géniale pour plusieurs raisons, en voici quelques-unes. D'abord, ce n'est pas une salade de pâtes pleine de mayo infâme. Ce sont des spaghettis qui se mangent tièdes voire froids, avec beaucoup de tomates et de roquette assaisonnées à l'huile d'olive.
Ensuite, cette recette se prépare pendant que cuisent les spaghettis donc oui, en 10 à 15 minutes, vous passez à table. Et ça, ça en fait une arme ultime en cas de flemme, d'invités à l'improviste, ou encore en arrivant dans votre nouvelle location de vacances après 10 heures de trajet.
Et puis enfin… elle est délicieuse. Non mais franchement, goûtez-moi ça, et revenez me dire que c'est pas bon. Je vous mets au défi, vous entendez? Au défi.
Faites cuire les spaghettis dans de l'eau salée selon les instructions sur le paquet.
Hachez les tomates et le basilic sans trop vous prendre la tête, faut rester assez rustique. Versez tout dans un très grand plat.
Assaisonnez de sel, de poivre, versez l'huile et le vinaigre et mélangez délicatement. Déposez 4 poignées de roquette et mélangez encore très délicatement.
Dénoyautez les olives kalamata et mettez-les dans le saladier (je laisse des moitiés d'olive, mais vous pouvez les hacher si vous y tenez).
Egouttez les spaghettis en gardant une tasse d'eau de cuisson, puis versez-les dans le saladier. Mélangez immédiatement, en versant de l'eau de cuisson si nécessaire (c'est souvent le cas). Le but n'est pas de détremper le plat, mais de créer du liant et donner une belle brillance.
Une fois que tout est bien mélangé, ajoutez les deux dernières poignées de roquette restantes, mélangez brièvement, et terminez avec le parmesan en copeaux et les feuilles d'origan frais, si vous les utilisez. Le paradis.
Adapté de «Version originale»/Jamie Oliver