«Bonjour, je m’appelle Joachim Camponovo et avec mon meilleur ami Mark Mestre, nous avons créé Bouchello, une marque artisanale de limoncello.
«Mon bouchon», c’est le petit nom mignon que l’on se donne mutuellement pour rigoler. Du coup, on a fusionné ça avec limoncello pour créer notre marque. Car Bouchello, c’est avant tout une histoire d’amitié, et la nôtre dure depuis plus de vingt ans.
Il y a huit ans, on a voulu monter ensemble un projet qui scellerait notre duo. Comme on est tous les deux assez fêtards, on a tout de suite pensé à fabriquer un alcool. Côté bière, le marché était déjà bien saturé.
L’idée du limoncello est venue lorsque ma tante m’a donné sa recette perso lors d’une réunion de famille au Tessin. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas besoin de beaucoup de place, ni de matériel, pour fabriquer du limoncello. On a juste créé un laboratoire fermé dans mon atelier d’ébéniste à Lutry pour faire nos macérations, la mise en bouteille et remiser notre stock. Dès le départ, on a fait des tests pour améliorer la recette de base.
Personnellement, j’aime le limoncello dans lequel on sent bien l’alcool et le citron. Et où le sucre est moins présent. Après, on fait tout à l’ancienne. Nos macérations d’alcool et de sucre suisses avec des citrons bio de Sicile passent un mois minimum dans des bocaux de verre. Nos bouteilles, qui viennent de la verrerie de Saint-Prex, hautes et élégantes, ont toute leur place dans les bars et les restaurants du coin, nos principaux clients. On trouve aussi notre limoncello dans quelques épiceries fines et chez quelques bons cavistes.
L'an dernier, à côté de notre produit phare, on a lancé un nouvel alcool, la liqueur de Pamplemousse, qui est en fait un limoncello au grapefruit. C’est vraiment inédit, avec un peu plus d’amertume, parfait, par exemple, pour changer de l’Apérol dans un Spritz.»