Nouvelles équipes mobiles d'intervention dans le milieu
Le Valais renforce son dispositif de psychiatrie ambulatoire

Le canton du Valais lance un nouveau service de santé mentale mobile. Opérationnel en 2025, il vise à intervenir rapidement chez les patients, réduire les hospitalisations et compléter l'offre ambulatoire existante.
Publié: 09.12.2024 à 13:03 heures
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Dernière mise à jour: 09.12.2024 à 13:04 heures
Les EMIM auront pour objectif premier d'intervenir dans sur place.
Photo: Getty Images
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ATS Agence télégraphique suisse

Fort du constat que la détresse mentale et les besoins en soins psychiatriques ont augmenté depuis la pandémie de Covid-19, le canton du Valais va renforcer son dispositif de psychiatrie ambulatoire. Des équipes mobiles d'intervention dans le milieu (EMIM) seront mises en service au début 2025.

Intervention sur place

Les EMIM auront «pour objectif premier d'intervenir dans le milieu de vie de la personne en difficulté psychiatrique en offrant un dispositif de prise en charge de crise», écrit le Conseil d'État lundi dans un communiqué. Ces unités doivent également permettre «une meilleure transition entre les dispositifs stationnaires et ambulatoires tout en assurant la prise en charge de cas complexes ou de personnes en attente de soins psychiatriques».

Le type d'intervention prodigué par ces équipes aura pour avantage de garder les personnes dans leur environnement familier, «ce qui est non négligeable en situation de détresse psychique», souligne encore le canton.

Complément à l'offre ambulatoire

Mises sur pied par l'Hôpital du Valais à la demande du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture, les EMIM se veulent un complément à l'offre ambulatoire existante. Elles doivent permettre à la population d'accéder à une prise en charge plus rapide et d'éviter certaines hospitalisations ou réhospitalisations.

Les unités seront opérationnelles les jours ouvrables sur tout le territoire cantonal. La population, les professionnels –notamment les médecins de premier recours-, ainsi que les institutions médico-sociales pourront faire appel à leurs services. Leur financement sera assuré par le canton.

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