L'épargne est très individuelle: certains mettent de l'argent de côté pour réaliser leurs rêves, d'autres pour acheter leur propre maison. Et d'autres encore pour leur retraite. Seulement, tout le monde n'arrive pas à gérer son salaire de manière à ce qu'il reste régulièrement un certain montant.
Certaines règles peuvent alors aider à épargner. Blick explique huit méthodes d'épargne et demande à Thomas Kovacs d'en vérifier la pertinence. Le Zurichois, connu sur Youtube et Instagram sous le nom de Sparkojote, gagne près de la moitié de ses revenus avec des vidéos sur les placements financiers à petit budget.
Cash stuffing - l'argent liquide est un atout
Dans le cas du cash stuffing, le principe est de tout payer en liquide. On retire le salaire mensuel et on le met dans des enveloppes étiquetées, qui deviennent ainsi des budgets clairement définis. Cela permet d'avoir une bonne vue d'ensemble des dépenses.
L'avis de Thomas Kovacs: «Cette méthode présente d'énormes avantages, surtout pour les débutants qui veulent maîtriser leurs finances. On utilise en effet l'argent liquide avec plus de soin que l'argent numérique. Il a plus de valeur. Le grand inconvénient est l'immense effort à fournir par rapport à d'autres méthodes.»
Kakeibo - l'épargne philosophique
La structure d'un kakeibo, ou livre de comptes en français, ressemble à celle d'un petit carnet traditionnel. Mais c'est aussi une philosophie financière qui permet de réfléchir à son propre comportement en matière de dépenses. Dans le kakeibo, on note ses revenus pour le mois et on se fixe des objectifs d'épargne. À la fin du mois, on analyse dans quelle mesure les objectifs ont été atteints et apprécié.
L'avis de Thomas Kovacs: «Ce que l'on se fixe comme objectif et que l'on note a plus de chances d'être atteint. Il existe suffisamment d'études qui le prouvent. Grande recommandation de ma part!»
La règle du 1 franc - l'analyse coût/bénéfice
Derrière la règle du 1 franc se cache l'idée que les coûts par utilisation devraient correspondre à un franc ou moins. Vous allez comprendre par l'exemple: les baskets que vous voulez acheter coûtent 150 francs. Si vous êtes certain de porter les chaussures au moins 150 fois, vous pouvez les acheter. Dans le cas contraire, au revoir les jolies baskets.
L'avis de Thomas Kovacs: «Il est généralement judicieux de se demander si un certain achat en vaut la peine. Mais on peut le pousser à l'extrême, de sorte qu'il ne soit peut-être plus approprié.»
Gardez les pièces - économiser comme les enfants
Celui qui paie ses achats en espèces se retrouve souvent avec un porte-monnaie qui pèse dans sa poche à la fin de la journée. Les nombreuses pièces de monnaie ont finalement leur utilité avec cette méthode qui consiste à jeter toutes les pièces dans une tirelire en rentrant chez soi le soir.
L'avis de Thomas Kovacs: «Il n'y a pas de petite épargne. J'ai toujours utilisé cette astuce, aussi loin que je me souvienne!»
Règle des 50-30-20 - des objectifs budgétaires clairs
Cette règle est un moyen simple de budgétiser son revenu mensuel net. Selon cette règle, il faut consacrer 50% de son salaire aux frais fixes tels que le loyer et les factures. On dispose de 30% pour les loisirs et autres besoins personnels. 20% du revenu est finalement placé sur un compte d'épargne.
L'avis de Thomas Kovacs : «En général, c'est une bonne façon de commencer à épargner. Mais avec le temps, cette règle d'épargne conduit probablement à un taux d'épargne relativement faible - surtout si l'on considère que la plupart des gens ne tiennent pas compte de leurs impôts et qu'ils paieront les impôts sur cette épargne de 20%. Au début, cela peut avoir du sens, mais il faut alors rapidement considérer les montants absolus réels. Ainsi, au fur et à mesure que les revenus augmentent, le taux d'épargne peut être augmenté en pourcentage au fil des ans.»
Méthode des cinq francs - mettre un sous de côté
Cette méthode a une approche ludique. Chaque pièce de cinq francs que l'on reçoit en retour atterrit dans la tirelire et est épargnée en conséquence.
L'avis de Thomas Kovacs: «Tout comme les petites pièces évoquées précédemment, cette méthode est toujours la bienvenue.»
Challenge des gros mots - Zut alors!
Cette approche associe l'économie à une méthode d'éducation pour soi-même - ou pour les enfants. Celui qui utilise un gros mot doit mettre de côté un montant défini.
L'avis de Thomas Kovacs: «C'est plutôt un gage. Mais pourquoi pas, économiser doit être un plaisir.»
Astuce de l'arrondi vers le haut - seuls les montants entiers comptent
Avec cette méthode, le principe est d'arrondir chaque montant dépensé et de mettre la différence dans une tirelire. Un exemple: si on dépense 43,40 francs en faisant des courses, il faut mettre 60 centimes de côté.
L'avis de Thomas Kovacs: «J'utilise également cette astuce d'épargne depuis que je suis capable de penser!»