En s'accrochant avec sa ventouse, ce robot polyvalent réalisé avec une imprimante 3D imite le procédé du poisson rémora, dont les disques adhésifs lui permettent de se fixer à des baleines et à des requins. Le drone peut ainsi fonctionner en mode «taxi» et économiser de l'énergie, expliquent dans la revue «Science Robotics» les chercheurs dirigés par Li Wen, de l'Université Beihang, en Chine.
Ce faisant, il consomme presque 20 fois moins d'énergie dans l'eau qu'en utilisant l'autopropulsion, écrit jeudi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa). En outre, une nouvelle conception d'hélice permet à l'engin une transition de moins d'une seconde du robot sous-marin au drone aérien.
Selon les chercheurs, ces robots sont particulièrement prometteurs pour l'observation de l'environnement. Ils pourraient servir à inspecter les structures sous-marines, à analyser les créatures marines ou à détecter les icebergs.
(ATS)