La répétition générale pour SLS et le décollage de SpaceX prévu vendredi ont lieu à Cap Canaveral en Floride, respectivement sur les aires de lancement 39B et 39A du centre spatial Kennedy.
Le test de la fusée lunaire devrait ainsi reprendre peu après le décollage de SpaceX, qui doit acheminer trois hommes d'affaires et un ancien astronaute vers la station spatiale internationale.
Pour cet ultime test avant son décollage pour la Lune plus tard cette année, toutes les étapes menant à un lancement doivent être répétées, du remplissage des réservoirs au compte à rebours final, arrêté juste avant l'allumage des moteurs.
Démarré vendredi en fin d'après-midi, il devait initialement prendre fin dimanche soir, mais les équipes de la NASA ont rencontré «une myriade de défis techniques» ainsi qu'une météorologie peu coopérative samedi, a expliqué mardi Mike Sarafin, responsable de l'agence spatiale américaine au sein du programme Artémis de retour sur la Lune.
Parmi les soucis rencontrés: quatre éclairs ayant frappé sur le pas de tir lors d'un orage (il a finalement été déterminé que le système de protection avait fonctionné comme espéré). Une valve a également refusé de s'ouvrir au moment du remplissage des réservoirs d'hydrogène liquide.
Mais il ne s'agit pas là «de problèmes majeurs», a rassuré M. Sarafin. «Nous n'avons pas rencontré de défauts fondamentaux». Il a qualifié le test mené ces derniers jours de «partiellement réussi».
Artémis 1 doit marquer le premier vol de SLS, dont le développement a pris des années de retard. La capsule Orion à son sommet sera propulsée jusqu'à la Lune, où elle sera placée en orbite avant de revenir sur terre. Cette première mission ne comportera pas d'astronautes à bord.
La date de décollage doit être annoncée à l'issue de la répétition générale. Une fenêtre de lancement est possible au début juin. Une autre fenêtre de lancement est possible au début juillet.
(ATS)