L'agence spatiale américaine a annoncé se préparer pour le «décollage d'Artémis 1 sur la période de tir s'ouvrant le 12 novembre et se terminant le 27 novembre». «Dans les jours qui viennent, des responsables identifieront une date spécifique pour la prochaine tentative de décollage», a ajouté la NASA dans un article de blog.
Des responsables avaient jusqu'ici refusé de fermer totalement la porte à une tentative plus rapide, en octobre. Mais la fusée SLS, la plus puissante jamais construite par l'agence spatiale américaine, a dû être rentrée en début de semaine dans son bâtiment d'assemblage, au centre spatial Kennedy, afin d'être mise à l'abri de l'ouragan Ian, qui a dévasté certaines régions de la Floride.
La fusée n'a subi «aucun dommage», a rassuré l'agence spatiale. Mais «concentrer les efforts» sur la période de tir de novembre permettra aux employés de la NASA de «s'occuper de leurs familles et de leurs maisons après la tempête», a-t-elle souligné. Avant de ressortir la fusée sur son pas de tir, les équipes devront d'abord procéder à de nombreuses vérifications, et notamment changer ou recharger les batteries de certains éléments.
Des problèmes techniques retardent le décollage
La NASA a déjà procédé à deux tentatives de décollage de cette fusée, fin août puis début septembre, mais elles ont toutes les deux dû être annulées au dernier moment à cause de problèmes techniques. En développement depuis plus d'une décennie, SLS n'a encore jamais volé.
Artémis est le nouveau programme phare de la NASA, qui doit permettre aux humains de retourner sur la lune, et y emmener la première femme et la première personne racisée.
Cinquante ans après la dernière mission du programme Apollo, la mission Artémis 1 n'emmènera pas d'astronaute à bord. Elle doit servir à vérifier que la capsule Orion, au sommet de la fusée, est sûre pour transporter à l'avenir un équipage.
(ATS)