Le corps étudiant s'entraine désormais sur tous genres de corps humains. Du moins au département d'anatomie de l'uni de Genève, selon un reportage de la RTS apparu au «19h30» mardi soir.
On y apprend que la Faculté de médecine propose en effet à ses étudiants de deuxième année d'aborder la diversité des systèmes reproducteurs chez l'humain. Des moules réalisés par impression 3D, à l'initiative du programme Santé, Sexes, Identités (SSI), permettent d'observer des pénis et des vulves de personnes transgenres ou intersexes, ainsi que d'autres organes génitaux modifiés intentionnellement ou mutilés.
Les universitaires y trouvent du plaisir
Sur les images tournées dans les salles d'anatomie, on voit des organes de tailles, de couleurs et de formes multiples. Une variété que ne refléteraient pas suffisamment les manuels utilisés jusqu'alors.
Cet enseignement est pensé pour intégrer également la notion de plaisir sexuel. Des clitoris imprimés en relief sont par exemple présentés aux étudiants et étudiantes. Au vu des évaluations de ces cours, la démarche semble convaincre la majorité des futurs médecins.