Une enquête Comparis révèle
De plus en plus de Suisses misent sur le 3e pilier pour leurs vieux jours

Les Suisses se rendent de plus en plus compte qu'ils n'arriveront pas à joindre les deux bouts à la retraite, avec l'AVS et la rente de la caisse de pension. Les solutions de prévoyance privées gagnent nettement en popularité, comme le montre une enquête de Comparis.
Publié: 24.04.2022 à 06:13 heures
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Dernière mise à jour: 24.04.2022 à 10:05 heures
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La prévoyance vieillesse figure toujours en tête du baromètre des préoccupations de la population suisse.
Photo: imago/Westend61
Martin Schmidt

Les Suisses se font du souci pour leur retraite. C'est ce que montre le baromètre des préoccupations de la population suisse, publié chaque année, pour l'année 2021. De plus en plus de personnes ont commencé à prendre leur prévoyance vieillesse en main.

La possibilité d’une prévoyance vieillesse privée via le troisième pilier a nettement gagné en popularité. Selon un sondage Comparis, 69,8% des personnes actives en Suisse utilisent désormais cette prévoyance privée fiscalement avantageuse. Il y a quatre ans, ils étaient 63,1%, comme l’a indiqué vendredi le service de comparaison.

Le troisième pilier de plus en plus populaire

Les Suisses se rendent de plus en plus compte qu’ils ne pourront pas s’en sortir avec l’AVS et la rente de la caisse de pension. C’est pourquoi ils misent sur des possibilités de prévoyance facultatives supplémentaires, explique Leo Hug, expert en prévoyance de Comparis, cité dans le communiqué.

L’épargne du troisième pilier (3a) est toujours plus populaire chez les hommes: 75,6% d'entre eux l'utilisent, contre 63,9% des femmes actives. Ce qui pourrait notamment s'expliquer par l'inégalité salariale, par exemple.

Enfin, environ la moitié des personnes interrogées ont réparti leurs fonds 3a sur différents comptes.

(Adaptation par Quentin Durig)

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