Un windsurfer sur le lac de Bienne en pleine crue
«C'est dangereux, mais je fais attention»

Des rafales de vent, des eaux qui débordent et soudain — un surfeur traverse le lac de Bienne à toute vitesse! Laurent Gerber pratique le windsurfing depuis des années et a profité du vent fort de jeudi pour pratiquer son hobby. Même si c'est interdit...
Publié: 16.07.2021 à 05:32 heures
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Dernière mise à jour: 16.07.2021 à 09:43 heures
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Laurent Gerber veut surfer sur le lac de Bienne jusqu'à ce que la police arrive — ou que cela devienne trop dangereux.
Photo: Luisa Ita
Luisa Ita

Le vent souffle violemment sur le lac de Bienne (BE), ce jeudi, alors que celui-ci commence à déborder. De hautes vagues se brisent sur les jetées et inondent les rivages. La police du lac est occupée à enlever les amas de bois flottant à la surface.

«C'est un temps parfait pour du windsurfing, et c'est amusant, on peut y aller presque directement depuis le parc, à côté», explique Laurent Gerber, 40 ans, en se balançant sur sa planche dans sa combinaison. Il part pendant sa pause déjeuner, alors que les eaux montent en direction de la ville.

Le mécanicien de précision de Nidau (BE) est un passionné de sports nautiques depuis plus de 20 ans. «J'ai grandi au bord du lac de Bienne et j'ai appris à surfer ici», explique le hockeyeur amateur. «Cette sensation de surfer avec le vent est unique.» Et les conditions actuelles rendent cette expérience encore plus spéciale.

La population doit éviter les rives — il fait du surf

Mais en réalité, la ville de Bienne met en garde contre ce genre d'activités sur sa page d'accueil: «La navigation sur le lac de Bienne et sur les cours d'eau environnants est interdite jusqu'à nouvel avis pour tout type de bateaux et d'engins de sport (p. ex. paddle, planche à voile, etc.).» On s'attend à ce que le niveau du lac atteigne la hauteur record de 431 mètres d’ici vendredi, est-t-il ajouté.

«C'est dangereux, mais je fais attention», assure le surfeur expérimenté. Il ne veut en aucun cas se mettre en danger ou mettre en danger les services de secours.

Toujours un œil sur les conditions

L'amateur de sports nautiques garde toujours un œil sur la situation. Il explique: «Hier, il y avait de gros troncs d'arbres qui flottaient sur l'eau, c'était trop dangereux et je me suis vite ravisé. Aujourd'hui, cependant, il n'y a que de petites branches qui flottent.» Il porte également un casque pour se protéger.

Laurent Gerber pousse sa planche de surf dans des eaux plus profondes en se réjouissant et assure une nouvelle fois: «Dès que les conditions se dégradent ou que la police vient m'interdire de surfer, je quitte le lac immédiatement.»

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