Une étude révèle qu'une personne sur trois affirme avoir été victime de discrimination ou de violence en Suisse. Celle-ci est réalisée tous les deux ans par l'Office fédéral de la statistique (OFS), sur mandat du Service de lutte contre le racisme et du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Elle fournit des renseignements sur les changements sociétaux dans les domaines du racisme, de la xénophobie et de la discrimination, indique jeudi le Département fédéral de l'intérieur (DFI) dans un communiqué.
Les résultats 2022 indiquent également que 60% de la population résidente en Suisse considère le racisme comme une problématique saillante. En outre, par rapport aux années précédentes, la part de personnes considérant les mesures de lutte contre le racisme comme insuffisantes tend à augmenter.
Les motifs des discriminations et des violences sont dans la majorité des cas de nature éthno-raciale. Ainsi, les victimes évoquent principalement la nationalité (50%), la couleur de peau, les signes corporels (19%), la religion (17%) ou encore l'origine ethnique (15%). De manière générale, les chiffres relatifs au racisme et à la xénophobie sont stables, bien qu'élevés, relève l'enquête. Les attitudes négatives envers les groupes et les minorités seraient quant à elles en légère diminution.
(ATS)