Le Tribunal fédéral a confirmé une peine de trois ans et demi de prison pour contrainte sexuelle à l'encontre d'un Allemand, aujourd'hui âgé de 47 ans. Avec sa compagne slovène, il a administré en secret un somnifère à une collègue âgée de 18 ans au moment des faits et a ensuite abusé d'elle sexuellement.
Violences sexuelles
Pour mettre en place son plan perfide, l'Allemand a utilisé un médicament nommé Zolpidem. Le couple a également pu être condamné parce qu'il s'est entretenu de son acte sur WhatsApp, comme l'a rapporté la «NZZ». L'homme y a notamment avoué avoir torturé sa victime. Or, lors du procès en 2017, il avait expliqué qu'il ne s'était rien passé cette nuit-là. Sa collègue avait simplement bu beaucoup d'alcool, selon lui.
La victime n'a que de vagues souvenirs, mais elle s'est réveillée nue dans le lit du couple cette nuit-là. Elle aurait été tirée par les cheveux, frappée et embrassée. Comme elle avait des douleurs abdominales le lendemain, elle s'est rendue à l'hôpital, où des blessures ont été constatées dans ses parties intimes.
Le coupable avait demandé au Tribunal fédéral de le condamner à une peine d'emprisonnement de deux ans maximum et de lui accorder le sursis. L'accusé a critiqué pour l'essentiel la fixation de la peine et une violation du principe de célérité, qui demande que la procédure soit traitée dans des délais raisonnables (au sens attribué par le code pénal).
L'acte avait été prévu
Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral a rejeté les griefs de l'homme. Il ne voit pas d'erreur de la part de la Cour suprême zurichoise dans le calcul de la peine. En ce qui concerne le principe de célérité, l'Allemand a manqué l'occasion de faire valoir ses critiques devant l'instance précédente déjà.
La complice a, quant à elle, été condamnée à une peine de prison avec sursis de deux ans. Elle n'a pas fait appel de la décision.