Plus d'un millier de personnes ont répondu jeudi en fin de journée à l'appel de la Fédération des enseignants genevois (FEG) pour dénoncer dans la rue une détérioration des conditions d'enseignement. Les manifestants craignent notamment une «hausse insidieuse» des charges du personnel enseignant.
Ils ont crié leur colère devant les fenêtres du Grand Conseil. «Le mépris, ça suffit», pouvait-on lire sur plusieurs banderoles. La modification d'un règlement par le département de l'instruction publique (DIP) a mis le feu aux poudres. Selon les syndicats, ce règlement donne un levier au DIP pour alourdir la charge de travail du personnel enseignant.
Des conséquences sur les élèves
La FEG dénonce une politique des ressources humaines agressive du DIP et du Conseil d'Etat. Elle met en garde contre une atteinte aux conditions de travail qui pourrait se répercuter à la fin sur la qualité de l'école publique.
La refonte du cahier des charges des maîtres adjoints est aussi dans le viseur des syndicats. La FEG demande l'abandon de la directive et une véritable reconnaissance du temps et de la charge de travail des enseignants.