Lundi, à Laax (GR), un apprenti de 17 ans a été happé par un téléphérique lors de travaux d’entretien. Il est décédé après une chute de 40 mètres. L’employé des remontées mécaniques se trouvait avec un collègue sur un pylône du téléphérique Laax – Crap Sogn Gion. Ils étaient tous deux occupés à des travaux de graissage sur les selles des câbles lorsque l’adolescent a été arraché de la plateforme de travail vers 14h30 par une cabine qui montait. Les sauveteurs, intervenus en hélicoptère, n’ont pu que constater son décès.
La police cantonale des Grisons a désormais ouvert une enquête. Son but: déterminer si l’apprenti était encordé au moment de l’accident. «Ce que l’on sait pour l’instant, c’est qu’il se trouvait sur une plate-forme de travail avec garde-corps lorsqu’il a été happé par le téléphérique», explique un porte-parole.
Ce qui est certain: à partir d’une hauteur de deux mètres, les mécatroniciens de remontées mécaniques doivent faire recours à un dispositif de sécurité. «C’est un principe de fer auquel il ne faudrait pas déroger, Malheureusement, c’est le cas régulièrement», explique Reto Canale, ingénieur EPF et expert en remontées mécaniques, au «Thuner Tagblatt». Selon lui, il est peu probable que le jeune homme ait été sécurisé.
Il s’agissait de «travaux de routine»
«Les apprentis sont instruits et formés dès les trois premières semaines de leur première année d’apprentissage pour effectuer des travaux en hauteur», explique Barbara Gnägi, des Remontées mécaniques suisses, à Blick. «L’équipement de sécurité comprend un casque avec jugulaire, un harnais complet ainsi que différents moyens de liaison et de positionnement. L’assurage se fait à des points d’ancrage définis», liste-t-elle.
Selon le groupe Weisse Arena, qui exploite le téléphérique de Laax (GR), il s’agissait de «travaux de routine» qui devaient être effectués lundi. «Nous sommes incroyablement désolés qu’un apprenti qui s’en était remis à nous soit mort. Cela me touche profondément», s’est désolé Markus Wolf, CEO du groupe Weisse Arena.