Dans son verdict rendu mardi, la Cour d'appel pénal du TC a donc rejeté l'appel de l'accusée, qui a continué à clamer son innocence, et entièrement appuyé le jugement rendu par le Tribunal pénal de la Gruyère en avril 2022. Le procès en appel s'est déroulé mercredi passé dans une salle comble et une atmosphère lourde.
Après analyse du dossier et l'examen des arguments soulevés, la Cour d'appel pénal dit avoir acquis «la conviction que la prévenue est coupable des faits qui lui sont reprochés, à savoir d'avoir tué la fillette». La thèse du huis clos n'est pas contestée, lit-on dans les considérants essentiels de l'arrêt.
«Rien ne permet de retenir que l'accusée et son ex-compagnon, père de la victime, auraient agi ensemble ou de connivence, ni que celui-ci aurait lui-même porté atteinte à la vie de sa fille». La mise en corrélation des preuves, qui constituent un faisceau d'indices «accablant», permet d'établir que c'est bien elle qui a tué l'enfant.
(ATS)