Dans l'arrêt révélé jeudi par Léman Bleu, les juges estiment que le journaliste «est allé trop loin». «Dans l'impossibilité d'appuyer ses affirmations sur une base suffisante, il devait s'abstenir», relève la Chambre pénale d'appel et de révision.
«Cet arrêt consacre le fait que notre mandant a été diffamé (par le journaliste, ndlr) et pose les jalons des devoirs de tout journaliste sérieux, lesquels ont ici été sacrifiés», indiquent Yaël Hayat, Guerric Canonica et Théo Badan, les avocats de Tariq Ramadan.
Le journaliste poursuivi pour calomnie et diffamation avait été acquitté en première instance. L'affaire devrait se poursuivre au Tribunal fédéral. Nicolas Capt, l'avocat du journaliste estime qu'à première vue un recours paraît inévitable.
(ATS)