La curiosité et l’ivresse de la vitesse. Voilà les deux raisons qui ont poussé une femme de 58 ans à rouler à 180 km/h sur l’autoroute A7 en direction de Constance. Au volant de son Opel Vectra, la conductrice a commis un excès de vitesse de 54 km/h. Le tout sous l’influence de drogues et avec des plaques d’immatriculation falsifiées. Cette femme au triple casier judiciaire a dû répondre de ses actes cette semaine devant le tribunal de district de Frauenfeld (TG).
«Je voulais voir ce que ça faisait de rouler vite», répond l’accusée lorsqu’on lui demande pourquoi elle avait roulé à toute vitesse en pleine nuit, comme le rapporte le «St. Galler Tagblatt». Elle avoue qu’elle ne cherchait pas que la sensation de vitesse mais qu’elle avait aussi «besoin de [se] procurer des drogues».
A posteriori, la prévenue reconnaît qu’elle a agi de manière stupide. Son avocate a, de son côté, justifié son comportement par une enfance et une vie difficiles. Raison pour laquelle elle est devenue toxicomane. Elle souhaiterait maîtriser sa dépendance désormais. Elle ne devrait donc pas aller en prison compte tenu de cela, a plaidé l'oratrice lors du procès.
L’alcool ne lui fait plus d’effet
Ce n’est pas la première fois que cette femme de 58 ans se fait remarquer. Elle a eu une conduite inappropriée sur la route à plusieurs reprises: violation du Code de la route, abus de drogues et conduite sous emprise d’alcool font partie de ses faits d'armes.
L’accusée relativise ses actes: «Ce n’est pas si grave. À cause de mes années d’addiction, l’alcool ne me fait plus d’effet quand je le consomme dans ces quantités.» Avant d’assurer, très sûre d’elle, que l’on «conduit mieux sous cocaïne que sous alcool».
Finalement, la chauffarde a été condamnée. Selon le «St. Galler Tagblatt», elle devra s’acquitter de sept mois de prison et a écopé d’une amende. Furieuse, l’accusée a quitté la salle d’audience à la lecture du verdict.