La Poste doit pouvoir se restructurer sans attendre d'éclaircissements sur son mandat de service universel. Une commission du Conseil des Etats propose de rejeter une motion du National qui demande d'imposer au géant jaune une pause dans ses projets.
La décision a été prise par 9 voix contre 2. La majorité de la commission en charge des télécommunications estime qu'une telle mesure serait contreproductive dans un environnement aussi dynamique et freinerait le développement de la Poste, ont indiqué vendredi les services du Parlement.
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Certaines mesures pour améliorer l’efficacité doivent être prises avant même que le débat politique sur l’avenir du service universel ait lieu, afin que l’autofinancement de la Poste continue d’être garanti.
Une minorité propose d’adopter la motion. Selon elle, le Parlement doit mener une discussion pour déterminer dans quelle mesure la Poste peut être transformée sans mettre en péril le service universel avant que d’éventuelles modifications soient déjà mises en œuvre.
La Poste a en effet annoncé en juin dernier vouloir fermer d'ici 2028 quelque 170 offices qu'elle exploite elle-même. Dans la foulée, le Conseil fédéral a présenté plusieurs assouplissements en matière de prestations, comme des délais d'acheminement de lettres ou paquets plus longs. Ces adaptations au niveau de l'ordonnance sur La Poste entreront en vigueur en 2026.
La Poste s'est aussi engagée à investir au cours des quatre prochaines années 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.