Malgré des «heures difficiles»
Le quotidien La Liberté se renforce sur la voie de la numérisation

La Liberté a lancé lundi un site internet entièrement remanié, dans le but d'investir davantage dans l'actualité régionale fribourgeoise et de proposer de nouveaux contenus numériques, malgré un contexte difficile pour la presse.
Publié: 23.09.2024 à 13:26 heures
La refonte globale du site de La Liberté se veut à la fois "plus élégante, rythmée, efficace et flexible" (archives).
Photo: JEAN-CHRISTOPHE BOTT
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ATS Agence télégraphique suisse

La Liberté a mis en ligne lundi un site internet entièrement remanié. Dans un contexte sectoriel pour le moins difficile, le quotidien fribourgeois veut se donner les moyens d'investir «pour faire vivre davantage» sa région sur la Toile. L'objectif vise à «offrir en continu une information de qualité sur des supports numériques maniables, fonctionnels, agréables et opérationnels», écrit dans un commentaire François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté. Le canton de Fribourg demeure évidemment au centre des traitements journalistiques, Broye vaudoise comprise.

Au-delà, l'offre traitera toutes les facettes de l'actualité: politiques, économiques, culturelles, associatives, sociales et sportives. Parallèlement, La Liberté, quotidien indépendant, propose de nouveaux contenus: chaînes Whatsapp, podcasts et vidéos ludiques décryptant les sujets régionaux. François Mauron rappelle que «la presse vit des heures difficiles». «Les récentes annonces du groupe Tamedia ont ébranlé la Suisse romande, durement touchée par le plan de restructuration du géant zurichois.»

«Ce qui était encore impensable il y a peu devient une perspective tangible: à l'instar des déserts médiatiques américains, il pourrait y avoir des pans entiers de notre pays dépourvus de médias régionaux. Et le quotidien fribourgeois n'échappe pas à la tendance. «Contrainte elle aussi à faire des économies, La Liberté n'est pas épargnée par l'érosion des recettes publicitaires. Mais elle ne baisse pas les bras», relève encore François Mauron. D'où l'offensive dans le numérique.

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