«Les fonds levés seront utilisés pour développer la plateforme technologique du site. Ils nous permettront en outre de réaliser des acquisitions en Europe et aux Etats-Unis», a indiqué à AWP, Philipp Man, le directeur général et co-fondateur de la société née en 2013.
«Cette introduction en Bourse doit aider à renforcer la confiance des clients et de l'industrie dans Chronext», a soutenu l'entrepreneur. Indépendamment de la demande, les propriétaires actuels de Chronext souhaitent rester des actionnaires importants.
Pour l'exercice en cours, la société vise une croissance 40% de son chiffre d'affaires
Le site, vendant des montres suisses notamment de marques Rolex, Omega, Tag Heuer et Breitling, a réalisé en 2020 environ 110 millions de francs de chiffre d'affaires. «L'Allemagne génère environ 75% du chiffre d'affaires et sept autres marchés européens génèrent le reste», a indiqué le patron lors d'un entretien avec AWP en août.
Après l'Allemagne, l'Autriche et le Royaume-Uni constituent respectivement le deuxième et le troisième marché les plus importants en Europe.
Chronext vise les chiffres noirs d'ici trois ans. «Nous ne sommes pas encore rentables parce que nous voulons continuer à investir dans notre croissance. D'ici 36 mois, nous souhaitons cependant atteindre le seuil de rentabilité au niveau de l'Ebitda ajusté», a précisé le co-fondateur de la société lors de cette interview.
L'entreprise, dont le siège est à Zoug, compte approximativement 130 collaborateurs se trouvant en grande partie à Cologne et offre une vingtaine de postes à pourvoir.
(ATS)