Lors d'un débat à l'Université de Genève
La conseillère nationale Céline Amaudruz victime d'une attaque à la tarte

La conseillère nationale Céline Amaudruz était invitée mercredi par le Comité du Club de Débat de l'Université de Genève dans le cadre d'une joute oratoire sur la neutralité suisse. Mais des individus se sont introduits dans la salle et ont tenté de l'entarter.
Publié: 24.12.2022 à 17:05 heures
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Dernière mise à jour: 25.12.2022 à 08:36 heures
La conseillère nationale Céline Amaudruz était invitée mercredi 21 décembre par le Comité du Club de Débat de l'Université de Genève dans le cadre d'une joute oratoire sur la neutralité suisse.
Photo: keystone-sda.ch
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Nora FotiJournaliste Blick

Les tartes peuvent être utilisées en dessert, lors d'un spectacle comique... ou avec des intentions moins festives. Mercredi dernier, alors que le Club Genevois de Débat de l'Université de Genève organisait une joute oratoire publique sur la neutralité suisse, des perturbateurs masqués et encapuchonnés ont tenté de «prendre d'assaut» la salle de l'Université dans laquelle se déroulait l'événement, afin d'entarter la Conseillère nationale Céline Amaudruz (UDC), invitée par le club.

Les membres de l'association ont tenté de les arrêter, mais deux perturbateurs sont parvenus à forcer le passage, communique le club. La tarte leur a été enlevée des mains, mais l'un d'eux aurait projeté un liquide chimique sur le public. La teneur en resterait inconnue. La personne aurait ensuite hurlé à plusieurs reprises: «Genève antifasciste, Amaudruz tu pues». Les auteurs se sont ensuite enfuis et des agents de sécurité ont été contactés pour prendre les mesures appropriées.

Plus de peur que de mal

Ni la conseillère nationale, ni le public, ni les membres du club n'auraient subi d'atteinte physique. Parmi les perturbateurs, aurait été identifié l'un des membres du comité de la CUAE, le syndicat des associations d'étudiants de l'Université de Genève.

Le comité du club genevois déplore cet incident et invite l'Université de Genève à appliquer des sanctions adéquates. «Nous regrettons fortement que certains individus jugent utile de réduire à néant l'effort continu d'une vingtaine d'étudiants bénévoles (...) nous aurions préféré que les perturbateurs expriment leurs considérations politiques à travers la parole, plutôt que la terreur». L'événement a pu toutefois être mené à terme.


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