L'initiative populaire «Pour la liberté et l'intégrité physique» demande l'inscription dans la Constitution du droit fondamental selon lequel chaque être humain a la liberté de pouvoir déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps. Le texte de l'initiative précise que «la personne concernée ne doit pas être punie pour avoir refusé de donner son consentement, ni subir de désavantages sociaux ou professionnels».
L'exigence n'est pas liée seulement au coronavirus, a déclaré Richard Koller, président du Mouvement de liberté Suisse, dans une vidéo de Keystone-ATS. Elle s'applique également «à d'autres vaccins, aux puces et autres informations numériques qui seraient implantées dans le corps», a-t-il ajouté.
Lancée par le Mouvement de liberté Suisse
La vaccination obligatoire est déjà possible dans certains cas, lorsque le Conseil fédéral le décide. La loi sur les épidémies lui réserve cette possibilité pour «les groupes de population en danger, les personnes particulièrement exposées et les personnes exerçant certaines activités».
L'initiative «Stop à la vaccination obligatoire» a été lancée par le Mouvement de liberté Suisse (MLS), dont le siège est à Ostermundigen (BE). La conseillère nationale UDC lucernoise Yvette Estermann, le comédien Marco Rima ainsi que l'opposant à la vaccination Daniel Trappitsch en sont membres. Ce dernier a notamment fait partie du comité «No Billag».
(ATS)