La Place fédérale et la Bundesgasse ont été fermées à la circulation mercredi matin en raison d'un incident. L'aile ouest du Palais fédéral et le centre des médias ont été évacués. Les collaborateurs de l'administration fédérale doivent quitter le Palais fédéral ouest, a appris Blick. Un son aigu retentit dans la zone, indiquant le lancement d'une alarme. Interrogé par Keystone-ATS, l'Office fédéral de la police (Fedpol) n'a pas fait de commentaire. La police cantonale bernoise a, quant à elle, confirmé en début d'après-midi à «20 Minuten» l'intervention au Palais fédéral pour un objet suspect.
Deux objets inoffensifs trouvés
«Deux objets suspects ont été découverts. Ceux-ci ont été examinés et se sont révélés inoffensifs«, écrit Kapo sur Twitter. «Les fermetures pourraient être levées.»
La place fédérale était bouclée depuis mercredi après-midi. Les employés de l'administration fédérale ont dû quitter le bâtiment fédéral de l'Ouest, comme l'a appris Blick.
De mauvais souvenirs
Il y a un an, la Place fédérale avait déjà été fermée. A l'époque, un objet suspect avait été trouvé. La police avait alors fait appel à un robot démineur. Les policiers avaient ensuite examiné le sac à dos suspect à l'aide d'un scanner commandé à distance. Le soir, la police bernoise a pu lever l'alerte: «Après vérification par nos spécialistes, l'objet s'est avéré inoffensif», ont déclaré les fonctionnaires.
En février, un autre incident, bien plus menaçant, s'était produit. Un homme en uniforme de combat a voulu pénétrer dans le Palais fédéral par la terrasse fédérale. Il s'est avéré par la suite que l'homme, psychologiquement instable, avait garé une Jaguar S-Type au milieu de la Place fédérale et avait allumé ses feux de détresse. Les forces de sécurité ont bouclé un large périmètre. Parmi les bâtiments évacués figuraient le Palais du Parlement ainsi que les ailes est et ouest du Palais fédéral.
Lors du contrôle de l'homme, qui s'est présenté avec un gilet de protection et un holster d'arme, un test rapide s'est révélé positif aux explosifs, comme l'a communiqué plus tard la police cantonale bernoise.
(ATS/Blick)