Comme chaque jour de la semaine, Blick, avec l'aide de l'ATS, propose un tour d'horizon des actus suisses. Alors que peut bien nous réserver ce mercredi 26 mars? Réponse:
Les notes de frais des élus prennent l'ascenceur
Les dépenses totales pour les frais des hommes et femmes politiques suisses ont augmenté de 17% en un an, selon une estimation de la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung», le «Bund» et le «Tages-Anzeiger» de mercredi. L'année dernière, les voyages à l'étranger des membres du Parlement se chiffraient à 943 jours, selon les titres alémaniques de Tamedia. Près du tiers sont imputables à la délégation au Conseil de l'Europe: à ce titre, le conseiller national Pierre-Alain Fridez (PS/JU) remporte la palme avec 90 jours, suivi du conseiller national Alfred Heer (UDC/ZH) avec 46 jours. Les nombreux voyages du Romand s'explique notamment par sa fonction de vice-président du Conseil de l'Europe. Selon les journaux, les parlementaires peuvent facturer 395 francs de frais de déplacement par jour pour leur travail à l'étranger et reçoivent en plus une indemnité journalière de 440 francs. Selon Pierre-Alain Fridez, sa rémunération reste modeste: «Une journée de séance à Strasbourg ou d’observation électorale représente environ 10 à 12 heures de travail», explique-t-il. «Et cela sans compter le temps de préparation.»
Crash de 2016: la faille de sécurité toujours pas corrigée
Le problème de sécurité constaté lors d'un accident mortel de FA/18 en 2016 n'a pas encore été résolu, révèlent mercredi l'«Aargauer Zeitung», la «Luzerner Zeitung» et la «St. Galler Tagblatt». L'ancien système radar a certes été désactivé, mais un nouveau radar de recherche circulaire, qui sécurise les départs d'avions de combat à Meiringen (BE), n'est pas en service. Il n'existe pas d'autre filet de sécurité, a indiqué l'autorité de contrôle aérien Skyguide aux journaux de CH Media, ajoutant qu'il est toujours prévu de mettre en service un système radar plus moderne dans les années à venir.
La fin des adoptions, une hypocrisie?
Alors que le Conseil fédéral veut mettre fin aux adoptions internationales pour éviter les abus, cela ne signifie toutefois pas qu’il n’y en aura plus du tout, explique mercredi Philip Jaffé, du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, dans Le «Nouvelliste», «Arcinfo» et «La Côte». Il juge «hypocrite» cette interdiction, rappelant qu'il n’y a aujourd’hui que trente adoptions en Suisse par an contre un millier dans les années 1980. Selon Philip Jaffé, il y a «tellement d’argent en jeu» que cela rend les pratiques éthiques quasiment impossibles. Une situation que vise à améliorer la Convention de La Haye, établie en 2005 pour protéger les enfants dans les adoptions internationales, mais que de nombreux pays n'ont pas ratifiée. La Suisse a adhéré à la Convention en 2005.
Objectif raté pour les produits durables chez Migros
Migros n'atteindra pas l'augmentation du chiffre d'affaires visée avec les produits labellisés durables d'ici à la fin de l'année, selon une interview publiée mercredi du chef du développement durable Christoph Rohrer dans le «Tages-Anzeiger», à la «Basler Zeitung», «Berner Zeitung» et au «Bund». L'objectif était d'augmenter le chiffre d'affaires des produits durables à 35% d'ici fin 2025. «Nous y travaillons», affirme M. Rohrer aux titres alémaniques de Tamedia. En ce qui concerne les produits labellisés tels que Bio Suisse ou IP Suisse, Migros réalise un chiffre d'affaires d'environ 26 pour cent au niveau du groupe et d'environ 30 pour cent au niveau des supermarchés, a déclaré Christoph Rohrer.
Anciens bunkers, nouvel usage
L'armée suisse veut remettre en service des fortifications désaffectées et effectue apparemment des préparatifs à cet effet, rapporte mercredi la «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ). Selon le journal, ces constructions pourraient par exemple être utilisées assez rapidement comme nœuds de communication protégés ou comme dépôts de munitions. Le chef de l'armée Thomas Süssli avait envisagé en février 2023 déjà de conserver une partie des lance-mines de forteresse au lieu de les démanteler. La remise en service des lance-mines de forteresse nécessite une décision du Parlement et une inscription dans un programme d'armement.