Le TF écarte le crime passionnel
Il avait tué sa sous-locataire et abusé du corps

La justice maintient une lourde condamnation pour un meurtre brutal à Zurich. Le Tribunal fédéral a confirmé une peine de 13 ans de prison contre un homme pour meurtre et atteinte à la paix des morts, écartant ainsi la thèse du crime passionnel.
Publié: 03.12.2024 à 12:02 heures
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Dernière mise à jour: 03.12.2024 à 12:03 heures
La jeune femme avait été étranglée.
Photo: Shutterstock
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ATS Agence télégraphique suisse

Le Tribunal fédéral confirme la peine de 13 ans de prison prononcée par la Cour suprême du canton de Zurich contre un homme de 40 ans pour meurtre et atteinte à la paix des morts. Le condamné avait tué sa sous-locatrice et abusé du corps. Le recourant a déjà purgé une partie de sa peine. Arrêté en septembre 2016, au lendemain du crime, il a été placé en détention provisoire puis pour motifs de sûreté.

Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral rejette tous les griefs de cet homme âgé aujourd'hui de 40 ans. Il demandait notamment à ce que les faits soient qualifiés de meurtre passionnel et non de meurtre intentionnel. Selon lui, il aurait agi sous le coup d'une émotion violente.

Pas de crime passionnel

Les juges de Mon Repos estiment que les éléments constitutifs du crime passionnel ne sont pas réalisés. Certes, les relations entre le condamné et la victime étaient marquées depuis longtemps par des querelles et ils s'étaient disputés le jour du crime. Mais l'homme s'était laissé submerger par sa rage bien qu'il ait été maître de la situation et qu'il aurait pu lâcher la victime. Son comportement ne correspond pas à celui d'une personne ordinaire placée dans une situation comparable.

Le condamné avait mis son bras autour du cou de sa sous-locatrice et serré jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus. Ensuite, il avait abusé du cadavre et l'avait rhabillé.La durée de la procédure s'explique par le fait que l'auteur avait été déclaré irresponsable au moment du crime mais pas de l'atteinte à la paix des morts. Lors d'un premier recours, le Tribunal fédéral avait renvoyé la cause au Ministère public zurichois. 

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