Marco Chiesa a annoncé jeudi qu'il ne briguera pas un nouveau mandat de président du parti UDC à la fin de son mandat, qui prendra fin en mars 2024. Le politicien a déclaré avoir désormais rempli sa mission.
Commission déjà à l'œuvre
Une commission est déjà à l'oeuvre au sein de l'UDC pour lui trouver un successeur, précise Marco Chiesa dans un entretien diffusé jeudi par les journaux du groupe de presse CH Media et le Corriere del Ticino. Le président de l'UDC se dit convaincu que le moment est bien choisi pour quitter son poste. «L'objectif de mon mandat était: gagner les élections [fédérales d'octobre 2023, ndlr] et renforcer la politique et les valeurs de l'UDC.»
Le parti national conservateur a gagné neuf sièges supplémentaires au Conseil national lors du scrutin d'octobre, obtenant le troisième meilleur résultat de son histoire, se réjouit Marco Chiesa. «Nous avons encore du potentiel dans de nombreux endroits, mais nous sommes en bonne position.»
Pas attiré par le Conseil fédéral
Après son mandat de président du parti, le conseiller aux Etats tessinois n'entend pas disparaître de la vie publique. «J'ouvrirai encore de nouveaux chapitres dans ma vie.» Il va également poursuivre ses activités dans sa société fiduciaire dans une fondation qui gère des crèches.
Mais contrairement à ses prédécesseurs à la tête de l'UDC, Albert Rösti et Ueli Maurer, Marco Chiesa affirme ne pas être intéressé par le Conseil fédéral. «Devenir conseiller fédéral n'est pas un objectif personnel pour moi.»
Vice-président de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre depuis 2018, Marco Chiesa est président de l'UDC depuis août 2020, devenant le premier latin à la tête du parti. Le Luganais a succédé à Albert Rösti, qui est entré au Conseil fédéral en décembre 2022.
(ATS)