Les Chambres fédérales ont estimé qu’un accès plus facile aux tests contribuerait à mieux traquer le coronavirus. Le potentiel des incitations à se faire vacciner est en effet plus ou moins épuisé. Mais au vu des coûts considérables qu’une gratuité généralisée occasionnerait, le Parlement a prévu des exceptions.
Le Conseil fédéral a donc soumis aux cantons, aux partenaires sociaux et aux commissions parlementaires compétentes les nouvelles conditions de prise en charge. Seront payés les tests rapides antigéniques et les tests salivaires PCR en pool, par exemple en pharmacie.
Les tests PCR individuels, les autotests et les tests sérologiques détectant les anticorps resteront par contre payants. Ils ne fournissent aucune information médicale ou épidémiologique.
PCR que pour les personnes symptomatiques
Les tests PCR doivent continuer à être réservés en priorité aux personnes présentant des symptômes, aux personnes qui ont été en contact avec des contaminés et aux diagnostics de confirmation. Les rendre complètement gratuits entraînerait une surcharge des laboratoires. Les nouvelles règles de prise en charge devraient entrer en vigueur le 18 décembre.
Le nouveau régime de tests introduit depuis samedi dernier pour entrer en Suisse a soulevé plusieurs questions pratiques. Le Conseil fédéral exige en effet un test PCR avant d’entrer, suivi d’un deuxième (PCR ou antigénique) après l’arrivée, une règle qui vaut aussi pour les personnes vaccinées et guéries.
Le Conseil fédéral a donc demandé aux cantons et aux branches concernées comment améliorer le système.
(ATS)