La plainte a été déposée vendredi, a affirmé mardi soir à Keystone-ATS le porte-parole du Département de la sécurité, de la population et de la santé (DSPS), Laurent Paoliello, confirmant une information de la «Tribune de Genève». Les restrictions liées à la pandémie que le conseiller d'État a dû porter pendant deux ans ne sont pas en cause.
L'individu «n'est pas représentatif d'une défiance générale de la population contre les autorités», ajoute le porte-parole, parlant d'un «cas isolé» mais sans donner davantage d'indications. Par égard pour les personnes qui ont signalé son attitude, Mauro Poggia «ne voulait pas prendre le risque qu'il puisse passer à l'acte».
Le porte-parole mentionne la volonté de ne pas laisser penser que de telles menaces sont «anodines». Et de permettre à la police et aux autorités judiciaires de mener leurs investigations.
Il y a quelques mois, le conseiller d'État avait porté plainte après avoir été comparé à un dictateur dans le cadre de la réponse à la pandémie. «Il y a eu des insultes» pendant la période du coronavirus contre lui et contre d'autres représentants du département mais aucune explosion des menaces, ajoute le porte-parole.
(ATS)