Pascal Broulis a brillé par son absence. En se penchant sur le procès-verbal de la séance, nos confrères de «24 heures» ont remarqué que le nouveau conseiller aux États vaudois n'était pas à sa place mardi lors du vote visant à demander une voie CFF supplémentaire sur le tracé Lausanne-Genève. Il s'agissait par ailleurs de la motion de son collègue libéral-radical, l'ancien sénateur Olivier Français. Un choix important pour son canton et pour l'arc lémanique, donc.
Contre l'opinion du Conseil fédéral, la Chambre haute a approuvé le texte par 26 oui, 5 non et 2 abstentions. Si on fait le total, 33 politiciens se sont exprimés. Il faut ajouter la présidente Eva Herzog, qui n'a pas pris part au vote. Pour arriver aux 46 membres du Conseil des États, il manque donc 12 personnes, dont Pascal Broulis. Son manquement n'a ainsi pas eu de conséquences, mais il est le seul Romand à ne pas avoir appuyé sur son petit bouton.
Broulis se justifie
Interrogé par le quotidien vaudois, Pascal Broulis a expliqué avoir été retardé par «une sollicitation médiatique des radios régionales» sur ce dossier des transports en Suisse romande. Beaucoup de choix décisifs pour les transports romands ont été pris ce jour-là. Mais au vu de l'absence momentanée du libéral-radical, «24 heures» a tenu à souligner la prise de parole du sénateur vaudois sur Facebook à ce sujet.